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L'Incroyable Hulk de Louis Leterrier




Bon, dans la série des super héros, j'avais vu d'un oeil distrait la version précédente d'Hulk, navrante au possible alors la mouture 2008 avec Edward Norton, Liv Tyler, Tim Roth et William Hurt ne pouvait pas être pire...

Bon je dois dire que même si c'est pas terrible, il n'empêche, les acteurs font quand même la différence, encore heureux me direz-vous ! oui mais c'est pas toujours aussi évident comme constat. Alors ici, on revient un peu à la base du comics avec un Bruce Banner dans les favelas de Rio ou d'une autre mégalopole sud américaine qui essaye non pas de contrôle cette instinct primaire qui est en lui mais de s'en débarrasser (not to control it but to get rid of...). On le verra par la suite, c'est cela qui permet entre autres de lui donner forme humaine à la différence de son petit copain Blonsky (alias Roth) qui va se déchaîner en tant que combattant d'exception... devenu carrément incontrôlable.

Bruce Banner, on le sait tout a, au cours d'une expérience, reçu une trop grosse dose de rayons gamma ce qui a la fâcheuse tendance a le transformer en Hulk, un géant vert acariâtre, impulsif et destructeur sans qu'il puisse ensuite se souvenir de quoi que ce soit. Est-ce que l'antidote dont parle Mr Green à Mr Blue va pouvoir changer cette donne biologique ? rien de moins sûr surtout qu'il est toujours pourchassé par le Général Thunderbolt Ross (alias William Hurt) qui veut le capturer pour en faire son arme personnelle, son arme militaire top secrète, ce qu'il va expérimenter à ses dépens avec Blonsky permettant de voir les ravages de la manipulation biologique incontrôlée et débridée.

Finalement, ce qu'il y a de touchant dans ce Bruce Banner / Hulk d'un autre monde, c'est cet amour sans faille pour Betty Ross (alias la sublime Liv Tyler), au delà même de cet instinct dévastateur. Dans ces moments de folies, il n'y a plus qu'elle qui compte, lui n'existe plus et il tire sa force et devient presque indestructible d'elle pour qu'elle puisse être sauvée, qu'elle vive et soit protégée. Un grand romantique que notre ami Hulk...

Finalement, un moment sympathique à passer en compagnie du géant vert

6/10


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Hancock de Peter Berg

Eh bien en matière de blockbuster, nous voilà servis... franchement, passez votre tour, c'est assez pitoyable comme film et même pas vraiment marrant. encore une fois, on pouvait imaginer un peu defun et d'amusement avec Will smith dans les parages mais s'en faut... pas véritablement d'humour, l'histoire est plus que bancale, rien de neuf sous le ciel des super-héros. Et ce malgré la charmante Charlize Theron...

En résumé, Hancock est un super-héros qui a des problèmes de communication, il boit, et cause d'innombrables dégâts lors de son passage ce qui le rend pour le moins impopulaire; les gens deLos Angeles ne veulent plus entendre parler de lui... il accepte alors sous la houlette de son conseiller en "communication" d'aller en prison et de ne plus boire pour être un peu plus aimé et être ce pourquoi il a été conçu par les anciens dieux...  un héros

Si vous voulez vous faire une idée, regardez la bande annonce, vous serez peut être déjà vacciné... en tout cas à éviter...

2/10

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Valse avec Bachir de Ari Folman



Avec Valse avec Bachir, Ari Folman nous offre un petit chef d'oeuvre à voir et revoir.

Plongée en apnée complète dans le monde de la mémoire, des souvenirs enfouis à la suite d'un traumatisme, d'un choc, reconstruction de la mémoire elle-même autour d'évènements et découverte de soi sont au rendez-vous de ce film d'animation qui est de loin le meilleur film que j'ai pu voir depuis longtemps.

C'est une oeuvre qui intègre à la fois des éléments graphiques très fort, un cheminement des personnages à travers plusieurs époques, le rêve et une réflexion politique sur une situation donnée expliquée de la manière la plus simple qu'il soit. Des interrogations propres àAri Folman qu'il couche littéralement sur le papier pour les animer ensuite. Il y a du doute, du tâtonnement, des bribes de réponses, des déclics et un chemin de croix qui petit à petit mène vers ce que l'on recherche, cette "vérité" tant attendu ou recherché, d'ailleurs souvent en vain... l'esprit humain recèle de mécanismes de défense afin que l'on ne puisse pas aller trop loin dans cette découverte de soi.

Mais de quoi est-il finalement question, concrètement... Eh bien de la rencontre entre Ari Folman et un de ses amis qui a depuis quelques temps des cauchemards angoissant, une meute de chiens assoiffés de sang, 26 exactement, qui sont à ses trousses et qui s'arrêtent devant chez lui. Il s'agit pour lui des 26 chiens qu'il a du tuer lors de la guerre duLiban. Ari , lui ne se souvient plus de rien, de cette période d'il y a 20 ans. Sauf que le lendemain, surgit suite à cette conversation des bribes de souvenirs, il se voit dans la mer, se lavant l'âme peut être en tout cas dans l'eau avec une vision de la ville la nuit, de lumières éclairantes et puis lui et des camarades oubliés marchant et rencontrant un flot de femmes de noir vêtues pleurant. Se réveille alors en lui cette soif de découvrir cette période de sa vie qu'il a complètement oublié, ce black out sur la guerre du Liban, ce qui s'est passé il y a 20 ans lorsqu'il était jeune et au service militaire. IL va essayer de découvrir ce qui se cache derrière cette mémoire en morceau en essayant de la recomposer brique par brique. Il part de détails de ce rêve, de ce camarade qui semblait être là et remonte doucement dans ce chemin tortueux qu'est la mémoire.

C'est l'occasion de revenir sur certains épisodes de la vie d'autres soldats, de la situation d'alors, de cette insouciance et de cette inconscience d'alors, du début de la guerre auLiban jusqu'au massacre de Sabra et Chatila par les phalangistes sous le couvert de Tsahal à la suite de l'assassinat de Bachir Gemayel et d'essayer de comprendre à la fois pour lui mais plus globalement ce qui s'est passé, ce qui a eu lieu en ce jour maudit où l'horreur a frappé.

Et pour le titre, je vous laisse le soin de découvrir d'où il vient, de cette danse à la fois macabre et de toute éternité, de ces moments où tout est possible, où plus rien d'autres existe que le moment, que cette seconde éternelle dans laquelle rien ne peut s'interrompre...

Un périple éprouvant mais nécessaire pour comprendre, pour se retrouver et aller alors de l'avant. Un film d'animation témoignage sublime

9/10

Le site internet de Valse avec bachir


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Le Monde de Narnia : chapitre 2 - Prince Caspian de Andrew Adamson




Le Monde de Narnia revient à nous avec le deuxième épisode des chroniques.

Eh bien, c'est toujours agréable de faire découvrir aux enfants un monde qui leur appartient. Bien entendu, cela n'a pas le même retentissement qu'un HarryPotter mais cela participe un peu du même schéma, faire que le rêve et l'imagination se réveille et qu'il existe d'autres mondes en dehors du Monde réel. C'est un peu ça les contes de fées, croire en quelque chose d'autres, de différent et de sublimes dans lequel on peut agir à sa manière.

Ce rêve, les rois et reines de Narnia l'on accomplit en délivrant Narnia de la sorcière blanche dans le premier épisode puis sont retournés dans leur monde, le notre. 1300 ans sont déjà écoulés sur Narnia lorsque le Prince Caspian va, dans sa fuite, souffler dans la corne magique. Instantanément, par delà les mondes, voici nos trois héros ramenés à Narnia pour essayer de sauver à nouveau Narnia dont l'âge d'or est de loin oublié. Il faut essayer de faire en sorte que l'héritier naturel, le Prince Caspian des Telmarins qui ont par ailleurs décidé d'éliminer toutes les créatures de narnia dans de précédentes époques puisse être Roi en non pas son maléfique oncle Miraz qui n'est que cupidité.

La magie qui existait à Narnia s'essouffle de plus en plus et il faudra compter sur l'aide de tous les habitants de Narnia, sur le courage du roi Peter et les charmes de la petite Lucy pour trouver Aslan, le roi du monde magique... Une quête à la hauteur des ambitions de tous et pour le ravissement des enfants

7/10 pour les enfants

Plus d'informations sur le site de Walt Disney dédié à Narnia et on attend alors le dernier opus...



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Mes amis, mes amours de Lorraine Levy



Bon, j'ai honte mais j'assume.

La chronique ne sera pas très longue dans la mesure où il s'agit, je crois, du film le plus niais que j'ai eu l'occasion de voir depuis des dizaines d'années.

Pour le résumé, je n'ai même pas la force d'écrire quelque chose... : "Mathias et Antoine, pères divorcés ayant la garde de leur enfant, décident de faire toit commun dans le quartier français de Londres. La vie s'organise, désordonnée, joyeuse, avec les enfants, mais aussi Sophie, la jolie fleuriste secrètement amoureuse d'Antoine, Yvonne, la patronne fantasque du "bistrot français" qui couve son petit monde d'un regard maternel, et Mac Enzie, le chef d'agence d'Antoine, obstinément amoureux d'Yvonne en dépit de leur grande différence d'age... Entre Antoine, qui a appris à verrouiller ses émotions pour ne plus avoir à souffrir de personne, et Mathias, qui se laisse très vite submerger par les siennes, le quotidien n'est pas une sinécure. Et quand Mathias rencontre Audrey, une ravissante journaliste de passage à Londres, ce bel arrangement de pères célibataires vole en éclats. Ce ne sont plus deux amis qui cohabitent, c'est un couple qui se déchire. Qui triche. Qui se réconcilie. Mais Audrey n'est pas une femme à qui l'on ment. En essayant maladroitement de protéger sa vie de couple avec Antoine, Mathias ne comprend pas que ne pas faire de choix, c'est prendre le risque de tout perdre. L'amitié de l'un, et l'amour de l'autre..."

Tout est mièvre, à l'eau de rose, mal joué, interprété, sans vie, évident, enfin bon vous l'aurez compris, je ne vais pas m'étendre mais je vous DECONSEILLE TRES VIVEMENT D'ALLER VOIR CE FILM

Ce n'est même pas drôle, c'est affligeant... aucune originalité, des poncifs par ci par là.... 


1/10 étant entendu que le 1 est uniquement en hommage au jambes de Virginie Ledoyen...


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