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Control d'Anton Corbijn



Terrible tout simplement, au départ je me suis dis, je ne vais mettre que cela mais cela vaut un peu plus, carrément plus.

En tout cas, à ne pas maqnuer, vous serez charmé et cela vous permettra de rentrer un peu plus dans les arcanes de JOY DIVISION, groupe mythique avec à sa tête Ian Curtis qui meurt le 18 juin 1980.

Le film, vêtu de noir et de blanc par Anton Corbijn a un rendu quais photographique comme me le faisait remarque C. c'est un bonheur qui est rare et qu'il est bon d'apprécier à sa juste mesure. Le regard d'un photographe car Anton Corbijn est photographe et celui des stars? Cela débute en 1972 dans les quartiers de Macclesfield où a grandit Ian Curtis, dans un Manchester où comme il dira ensuite à Annik Honoré, il fait gris et triste mais où déjà Bowie est là aux commandes.

 

 

C'est là qu'il rencontre sa future femme, Debbie avec laquelle il se mariera très jeune, trop jeune et aura un enfant, natalie. Le groupe commence a bien marché mais si pour Ian Curtis cela devait resté une envolée, il a un peu peur de l'ampleur que cela prend, il doit donner beaucoup, trop sans doute lors de ses concerts et cela devient rapidement un dû qu'il doit payer pour monter sur scène, difficile d'autant plus qu'il est épileptique et qu'il doit tester une ribambelle de pilules/drogues qui peuvent avoir des effets contradictoires? il aura quelque crises lors de ces concerts.

 

 

Lorsqu'il est en concert, il est ailleurs, il est avec la douce et belle Annik qu'il aime et qu'il déteste à la fois, il l'a déteste car il ne sait pas choisir ; d'un côté sa femme et son amour irrémédiable du début de la découverte, de la jeunesse et de l'autre Annik, la beauté, la vie qui coule à flot et lui entre d'eux qui aime deux femmes de manière différentes mais sincère, il est de plus en plus partagé, scindé entre ces deux vies et il n'arrive tout simplement pas à gérer. Il ne veut quitter aucune des deux, il n'arrive pas à choisir.

 

 

La mélancolie est là autour de lui, dans ses écrits qui relatent également son état d'esprit, le film met en parallèle de manière subtile les états d'âme de Ian et ses chansons, reflet de cette vie qui s'enfonce ou qui ne correspond plus à ce qu'il en attendait.

 

 

La musique est là qui accompagne ce très beau film avec aux commandes Sam Riley, étonnant de vérité et de vitalité, il est également le chanteur du groupe 10000 things à Leeds?.

 


 

Voilà, il n'y a rien à dire et il faut le voir tout simplement.

 

 

Retrouvez plus d'informations sur l'espace My space du Film Control et puis sinon écoutez quelques titres cela fait du bien de se remettre dans le bain?

 


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Un homme perdu de Danielle Arbid



Eh bien assez déçu avec ce film de Danielle Arbid avec Melvil Poupaud et Alexander Siddig.

En effet, je connais de part quelques expositions réalisées à la Galerie VU les très très belles photographies d'Antoine d'Agata, ces floues dans la nuit, dans la perdition de l'ailleurs ces ambiances sur réelles qu'il arrive à révéler de par son parcours, de par sa vie. Il y a cette lumière si particulière, ces endroits, ses situations... à découvrirassurément si vous ne connaissez pas, c'est un grand nom de la photo.

Mais ici, rien de tout cela une histoire qui manque de composition, de substrat, deux hommes perdus, l'un, Fouad Saleh sait très bien pourquoi même s'il semble avoir oublié, cela fait 20 qu'il se fuit à travers le moyen orient du Liban à la Jordanie puis la Syrie,... il ne veut plus se souvenir de ce qu'il a fait à cette femme...à sa femme. C'est à la frontière de la Jordanie que Thomas Koré (alias Melvil Poupaud) entre aperçoit cet homme avec une femme, il est photographe, il veut prendre des clichés de ce moment d'intensité entre deux êtres. Leur route commence ainsi, àAmman, Thomas erre dans les bas quartiers à la recherche de filles pour passer un moment et pour les photographier, c'est sa recherche, sa quête, trouver des sujets à explorer, à photographier.
Une sorte de lien se crée entre les deux hommes et Thomas lui demande de devenir son interprète et de le guider. Étrange binôme que forme ces deux hommes perdus; Thomas étant lui aussi au milieu du chaos, ayant laissé derrière lui une petite fille et une femme qui l'aime, il voulait vivre quelque chose d'autres... Au final est-ce qu'il vit vraiment cet ailleurs tant recherché, on a des doutes, il s'enferme chaque jour un peu plus dans ce quotidien noir et glauque. Est-ce que cette rencontre lui permettra d'ouvrir les yeux et de revenir, d'être à nouveau celui qu'il a sans doute été.... rien n'est moins certain...

le site Internet d'un homme perdu

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28 semaines plus tard de Juan Carlos Fresnadillo


Samedi, on m'a venté les mérites sublimes de 28 semaines plus tard et notamment la scène du début du film. Alors certes, elle est excellente, vivifiante et tonitruante mais bon, on va quand même pas en faire tout un foin non? Surtout que la suite est indescriptiblement mauvaise sauf la musique? seule note relativement positive sur ce film et je m'en vais fourbir mes armes et acérer ma lame pour couper quelques mains?

Bon à vrai dire, c'est peut être pas mal dans le genre mais je n'ai pas assez de référence dans le domaine, j'avais vu le premier opus 28 days after, c'était gore et bien mieux, beaucoup plus flippant que celui-ci et pourtant je n'en mène pas large dans ce genre de film mais là il n'y a franchement aucun suspens et à part la première scène un peu speed, le reste n'est franchement pas terrible. Dans la premier c'était quand même un peu plus subtil si l'on peut dire et puis j'avais bien aimé la fin également même si elle se perd maintenant dans un tissu de brumes dans mon esprit...

Pour l'histoire, et pour faire simple; l'Angleterre a été décimé par un virus qui change les gens en morts-vivants assoiffés de sang; les américains, eh oui toujours à la rescousse de leurs petits frères d'armes ont repris le contrôle de la situation et la phase de reconstruction au coeur de Londres peut commencer. Don, le coureur le plus rapide de tous les temps, celui qui a réussi à sauvegarder sa peau contre son honneur, enfin on le comprend dans ce genre de moments pas évident que la solidarité joue, belle mentalité me direz-vous... Enfin, il récupère ses enfants et les voilà qui vont passer un bon moment... C'est sans compter l'arrivée de quelqu'un qu'il connaisse et qui est détenteur du secret.... Peut être est-il déjà trop tard, il est préférable que vous vous barricadiez dans votre petite maison, la France vient d'être envahi... le napalm ne vas pas tarder à s'abattre...

Ce n'est que le début...

à éviter sauf pour les fans de chez fans....

Le site Internet de 28 semaines plus tard

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Mon frère est fils unique de Daniele Luchetti



Très bon film que Mon frère est fils unique de Daniele Luchetti, c'est avant tout une histoire d'amitié fraternelle, une mini saga à l'italienne comme ils savent très bien les faire si l'on repense évidemment àRomanza criminale ou à nos plus belles années. On se laisse guider par ces enfants-hommes qui découvrent la vie et vont aller vers elle, on est entre les années et les années 70, la période reine mais également la période d'affrontement.

Deux frères, une soeur, un padre, une mama, c'est l'Italie qui est là réunit, cela gueule tout le temps, cela aime et se bat et cela forme une belle famille... Accio (Elio Germano) alias la Teigne est envoyé au séminaire pour qu'il se calme, qu'il rentre dans les ordres, c'est sans compter sur l'aide de Manrico (Riccardo Scarmacio) son frère qui dans un tout autre genre est aussi dangereux que lui.
La Teigne décide de devenir fasciste alors que Manrico est communiste, un affrontement politique s'en suit; l'un essayant bon gré mal gré de faire revenir l'autre dans le chemin de la raison et de la démocratie, de la vraie démocratie. La Teigne se rend bien compte qu'il ne s'agit pas de la même famille mais il a aussi son honneur à garder... sauf qu'un jour sonne à la porte la sublimeFrancesca dont il tombe instantanément amoureux, c'est la fiancée de son frère...
 
Entre adolescence et âge adulte, la découverte des sentiments, de la politique, de la revendication de soi, de sa place dans la société de sa place parmi les autres et puis de la Vie tout simplement, c'est un peu de tout ça dont il est question. Alors, un très beau film que je vous conseille vivement d'aller voir, une histoire émouvante et pleine d'une d'amitié éternelle

La bande annonce en Français mais je vous le conseille très vivement en italien, la version originale garde toute sa finesse... avce cette langue qui chante qui chante...

et puis la chanson de Rino Gaetano "Mio fratello è figlio unico"

Et enfin celle de la Bambola en hommage à Respiro

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4 mois, 3 semaines, 2 jours de Cristian Mungiu


Retour en arrière dans la Roumanie d'avant la chute du mur, d'avant 1989; une loi anti-avortement est en vigueur, Ottila et Gabita, toutes deux étudiantes partagent un secret, l'une d'elle est enceinte de 2 mois, voire 4 mois, 3 semaines, 2 jours. Elle a trop tardé et pour résoudre ce problème, elle doit faire appel à une personne extérieure pour expulser le foetus.

Le sujet est complexe et difficile comme tous les films sur l'avortement; lorsqu'il n'est pas encadré juridiquement on sait les risques que peuventcourir les femmes qui y recourent de manière clandestine, la meilleure manière étant qu'il soit autorisé et qu'un accompagnement puisse être donné dans ces moments difficiles.
Concernant l'avortement, on peut lire sur Wikipedia : "Le décret 770 est un texte réprimant l'avortement en Roumanie, sous le régime de Nicolae Ceau?escu". (...) "Le décret 770 a été un des premier texte abrogé à la chute du régime. Le décret-loi n° 1 du 26 décembre 1989 a rétabli en Roumanie une politique très libérale d'avortement. L'acte y est légal jusqu'à la 14e semaine d'aménorrhée s'il est pratiqué par un médecin, aucun délai de réflexion n'est exigé" (...) "Le taux de mortalité des femmes par avortement est passé de 545 en 1989 (sur 627 décès en couches) à 51 en 1996. Ce résultat mitigé s'explique par la survivance d'une tradition d'avortement illégaux : 44 femmes succombait encore à ces pratiques en 1999. Le taux de mortalité des maternités à néanmoins chuté de 76"

De mon point de vue, il manque cette mise en perspective sociétale et juridique pour que l'on comprenne mieux pourquoi on en est arrivé là. Mais ici, le parti pris a plutôt été d'occulter ces aspects pour se tourner vers le huit clos, la situation de ces deux jeunes filles qui doivent faire face à un drame. En effet, les compensations que demandent M.Bebe n'étaient pas prévues au programme et s'avèrent un tribut très lourd à payer; la relation que Gabbita a avec son ami s'en trouve irrémédiablement changé et l'anniversaire de sa mère est une scène digne des anciens temps. On ressent bien ce qui pouvait se passer à l'époque deNicolae Ceau?escu.

La caméra tremble, la sensation d'oppression est là qui nous atteint de plein fouet, la nuit emporte tout sur son passage, tout peut survenir, la milice rode; la lumière del'hôtel clignote , les décors sont bien d'une autre ère, digne d'un monde perdu, ensevelis aux confins, la solitude de ces deux filles face à une situation qu'elle ne devrait pas gérer n'est pas simple à vivre, elles n'y était pas préparées; cela restera un secret à vie.

Malheureusement, malgré tout je n'ai été qu'à moitié convaincu par ce beau film qui est magistralement filmé, véritable huit clos qui se referme peut être trop à mon goût sur ces deux personnages en omettant de nous donner une vision d'ensemble et une perspective politique...

Le site du film 4 mois, 3 semaines, 2 jours

 

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