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Cinéma Herwann Perrin Cinéma Herwann Perrin

Ceux qui restent d'Anne Le Ny


Un très beau film que cette partition concoctée par Anne Le Ny que je connaissais avec le très bon Vincent Lindon et l'excellente Emmanuelle Devos. Ceux qui restent, ce sont Bertrand et Lorraine qui pour l'un arpente depuis près de 5 ans les couloirs de l'hôpital vers cette chambre 34 où réside sa femme atteinte d'un cancer du sein, le quotidien entre sa vie de professeur ses relations tumultueuses où plutôt inexistantes avec sa belle fille et ce lieu d'attente. C'est là qu'il rencontre uneEmmanuelle Devos qui débarque dans cet univers surréaliste pour certains et qui, très vite, ne supporte pas, n'arrive pas ou plus à gérer sa relation, au fil des jours un rapprochement s'effectue entre eux deux...

Un film qui tourne autour de la maladie mais aussi autour des vies des uns des autres; de la non vie et des hasards de la vie, de la famille proche qui n'est pas toujours là, de la solitude et de l'enfermement dans ces périodes douloureuses et de la difficulté de communiquer, de vivre tout simplement. De cette fin inéluctable qui comme un couperet est à la fois une souffrance terrible et quelque part une délivrance à la fois pour l'autre et pour le malade. Mais il y a aussi cette manière de rentrer ou de ne pas rentrer dans les schéma sociétal que l'on attend de vous, cette période de tristesse, de deuil qui ne doit pas aller trop rapidement... heureusement la vie n'attend pas elle et reprend parfois presque immédiatement ses droits.

Et puis et puis le reste à découvrir....

J'aime beaucoup les deux acteurs, Vincent Lindon pour cette capacité à faire sien les personnages qui sont les siens et Emmanuel Devos qui, fantasque en graphiste a une beauté toute particulière, une envie de vivre et d'exister qui la rend différente de ces anciens rôles... Un très beau film à ne pas manquer en tout cas...

 



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Les Simpsons de David Silverman


Lorsqu'un film commence par un Itchy et Scratchy en bonne et due forme et qui plus est se joue du spectateur, cela commence bien, avec bien sûr un petit clin d'oeil direct au P2P, lablacknoard theory de Bart, on sait que voilà qu'arrive les Simpsons de Springfield.

Avec toute la petite bande composée d'Homer, Bart, Marge, Lisa, Maggie et Mona Simpson mais également Barney Gumble, la famille Flanders, Krusty le clown, le Révérend Lovejoy, Joe Quimby le copain de Bart Milhouse Van Houten et naturellement Charles Montgomery Burns et puis les autres et les nouveaux; ils font carrément partie de la famille, on les connait depuis tellement longtemps... la première diffusion des Simpsons a été réalisée par la FOX en 1989; on en est à la 19ème saison et au 406 épisode... un sacré succès alors pourquoi le film finalement ? peut être pour la consécration ?

Homer est infernal comme d'habitude, lourdaud à souhait mais c'est Homer, notre père à tous.... c'est clair que ce n'est pas Flanders... mais c'est vrai que de temps à autres cela peut faire du bien... très belle improvisation  sur la chanson de Spiderman avec le cochon...sur fond de lutte contre  la dégradation environnementale  et la pollution (petit clin d'oeil au film d'Al Gore d'ailleurs...). C'est bien évidemment Homer qui va polluer le lac et le Président des Etats-Unis alias Arnold Scharzeneger décide d'isoler sous un dôme la ville de Springfield, rien que ça.... les Simpsons sont alors contrains de fuir vers l'Alaska pour cause de lynchage public...

Et là, après la période d'euphorie de la découverte, le délitement se fait sentir surtout lorsque Marge apprend que Springfield va bientôt disparaître de la carte; elle décide de retourner sauver Springfield avec la bande, seul Homer ne veut pas puis pris de remord, il part mais un petit incident va le contraindre à faire une petite halte chez les indiens d'Alaska et un rite expiatoire à la manière de "Blueberry" lui permet d'avoir la révélation... la suite est un classique de la Simpson attitude ...

Petit film agréable à la manière d'un épisode mais qui se tient sur la longueur et qui est agréable, voili voilou...

http://www.lessimpson-lefilm.com/

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Ratatouille de Brad Bird


Un petit pixar de Disney pour la fin de l'été, rien de tel pour se délasser un petit peu...

Voici que Rémy, petit rat de son état et jeune rêveur veut croire au changement de sa condition. Il aimerait devenir comme Gusteau, le Chef aux 5 étoiles. Pour cela, par un hasard sympathique, il fait la connaissance de Linguini, jeune commis qu'il aide à sauver une soupe et c'est le début de son apprentissage. Aider par une jeune cuisinière, par l'intermédiaire de Linguini, il avance dans sa connaissance du métier et des saveurs.

Entre aventure, amitié incongrue, un petit méchant qui est au milieu et un redoutable critique, Ratatouille naîtra...


Moment sympathique pour les petits mais moins pour les grands qui n'y trouveront pas de réelles nouveautés, cela reste agréable pour les effets spéciaux et la maîtrise mais je préfère de loin les Myazaki et leur poésie à n'en pas douter une seule seconde loin des clichés et des valeurs à transmettre même si je conçois aisément qu'il faille les transmettre, peut être un retour aux anciens Disney... j'ai plus apprécier dans le genre l'âge de glace (version initiale) de Dreamworks et même si la version 2 est moins bonne, Scrat l'écureuil à la noisette est là pour nous ravir de ces pirouettes...

D'ailleurs, juste pour le plaisir No Time For Nuts ...

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Le surfeur d'argent et les 4 fantastiques

Bah j'ai été un peu déçu à tout dire par ce deuxième épisode des 4 fantastiques (Fantastic Four) créé en 1961 par Stan Lee et Jack Kirby, quoique déjà le premier ne m'avait pas spécialement convaincu, c'est dommage , j'aime bien cette idée d'adaptation des comics Marvel au cinéma. Depuis quelques années c'est d'ailleurs une ribambelle de films qui ont pu voir le jour mais je suis seulement resté "fidèle" à 2 ou trois d'entre eux comme Incassable, les Spiderman ou encore les X-Men; pour les autres de Ghost rider en passant par DD ou encore Elektra (même avec Jennifer Garner), ils ne m'ont malheureusement laissé qu'une vague goût un peu fade par rapport aux véritables comics même si je n'ai pas pu en lire beaucoup ces derniers temps... mais cela devrait changer d'ici peu grâce à un arrivage de premier choix...

Alors voilà que débarque dans notre monde Silver Surfer, le véritable, Norrin Radd précède la venue du mangeur de monde, j'ai nommé Galactus.  Il est quasiment indestructible et c'est aux quatre fantastiques qu'est confiés la tâche de déterminer ce qu'il veut, qui il est. Pour ceux qui ne connaissent pas, le surfeur d'argent, c'est cet être venu de mille mondes de là et qui, indissociable de son surf dont il tire une énergie presque inépuisable, parle énigmatiquement et est lehéraut qui annonce la fin ...

Voilà qui aurait pu être intéressant surtout la figure de Norrin Radd et de sa mission originelle, on la retrouve un peu vers la fin mais cela dénature un peu la bd me semble t-il enfin pas exceptionnel, loin de là alors voyez ce que vous voulez faire, c'est l'été mais quand même...

Le site du surfeur d'argent et des 4 fantastiques en français

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Interview de Steve Buscemi

Évènement de l'été titrait les Inrocks, je dois dire que cela nous a incité à aller le voir et au final un peu décevant et creux ce film de Steve Buscemi avec la très belle et délicieuse Katya (alias Sienna Miller ) et Pierre Peders (alis Steve Buscemi ).

Cela se passe à New York, dans le loft de katya, vedette et reine des "people", une starlette sans grand intérêt pour le grand journaliste Pierre Peders qui ne fait que dans l'international et le politique, que fait-il là et bien sûr il n'a rien préparé... pas très professionnel on se demande bien pourquoi il est là... elle aussi d'ailleurs et c'est par un concours de circonstance qu'il arrive à rentrer dans son appart géant et magique, on rêverait bien d'avoir un loft comme celui-là à New York, le seul souci étant que l'on y reste pendant tout le film...

Alors commence une petite comédie entre eux entre Katya et sa vie délurée et ses errances et sa vie à lui faite de trous béants, ils commencent à se raconter bon an mal an leur secrets respectifs, et quels secrets... dans ce huit clos, ils se dévoilent l'un à l'autre enfin cela semble être le cas du moins... la confrontation de deux univers est un peu au centre de cette comédie dramatique qui offre un final sympathique et frais et confirme la vision du journalisme d'aujourd'hui sans foi ni loi enfin celui de certains d'entre eux comme on a pu le vérifier ces dernières années dans des scandales retentissant...

Mais bon de là à convaincre, à peine vu que l'oubli s'installe rapidement malgré les charmes vénéneux de la belle blonde et le charme désuet deBuscemi...

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