BLOG CULTUREL

Cinéma Herwann Perrin Cinéma Herwann Perrin

Harry Potter et l'ordre du Phenix de David Yates

Revoilà les incorrigibles de Poudlard pour ce cinquième opus, la mort de Cédric a été pour tout sun tragédie et Lord Voldemort est bien de retour mais le Ministère de la Magie avec Cornelius Fudge ne veut pas le croire, n'en a pas envie ; que Harry Potter soit attaqué par des détracteurs en pleine rue aux côtés d'un moldu sembel pure fantaisie...

Heureusement Albus Dumbledore est là qui veille sur le destin de Harry, la rentrée des glaces a finalement lieu mais un nouveau professeur est au rendez-vous, Dolores Ombrage, c'est une envoyée du Ministère, elle va petit à petit prendre possession de Poudlard et un retour plus que conservateur va se faire sentir, on est pas loin de la grande inquisition avec des punitions d'un genre autre...
Contre elle et pour se protéger et se préparer au combat, une armée va se mettre en branle, une armée, une petite armée... afin de pouvoir stupéfixé, détruire,... se défendre contre les mages noirs, les mangesmorts qui sont de retour délivrés d'Azkaban par celui dont on ne doit pas prononcer le nom qui est à la recherche de quelque chose que seul Harry détient, que seul Harry a le pouvoir de prendre et de révéler...

Leur destin semble inexorablement lié; à la vie à la mort le combat contre les forces du mal se met en place et va pouvoir commencer... qui en sortira vanqueur, quelle est notre véritable nature, qui sommes nous profondément et quelle est la part de lumière et d'ombre qui nous habite ? Autant de questions auxquelles il faudra être capable de répondre en présence du maître noir...

A vrai dire, j'ai été un peu  déçu par celui-ci, c'est vrai aussi que le rythme du 5ème bouquin des aventures de Harry Potter par JK Rowling était un peu moins  effervescent mais  cela se laisse voir tranquillement... et puis c'est toujours beau de voir cette école suspendu dans les airs, Sirius Black de retour avec Patmol et Hagrid de revenir de je ne sais où avec je ne sais quoi de nouveau... mais pas de quidich ici, peu de vols et de petites énigmes donc un moindre intérêt... mais j'attends de pied ferme la livraison du prochain Harry Potter qui ne devrait pas trop tarder maintenant pour le dévorer tout cru...

Le site Internet de Harry Potter et l'ordre du Phenix

 

Lire la suite
Cinéma Herwann Perrin Cinéma Herwann Perrin

The Bubble de Eytan Fox

Un cri de désespoir qui retentit, un très beau film que je vous invite à aller voir

Assurément, c'est une histoire d'amitié, d'amour d'abord entre trois israéliens de Tel Aviv, Noam revient des check point où le filtrage des palestiniens est long, souvent l'occasion d'humiliation ou de vexation tout dépend de l'officier en poste. Noam est disquaire et partage un appartement avec Yali qui s'occupe d'un café/salon de thé à la mode alors que la sublime Lulu est vendeuse dans une boutique de produits de beauté. Leur vie est rythmé par leur engagement politique où ils essayent de militer pour la paix et la cohabitation pacifique avec les palestiniens, organisation de fêtes, collages de sticker... et par leur vie amoureuse rebondissante.

La vie est paisible et sans accroc mais tout cela va changer lorsque débarque chez eux Ashraf, un jeune palestinien qui a remarqué Noam au poste frontière et qui est tombé amoureux de lui presque instantanément et inversement d'ailleurs, changement de rythme, intégration d'Ashraf dans leur quotidien, dans leur vie, il n'a pas de papier, c'est l'amour qui frappe à la porte sans demander... il va rapidement faire partie de leurs activités, de leurs vies et participe de loin avec eux également à leur vie de tracs et de politiques tout en restant dans l'ombre, sans papier; c'est Shimi pour les autres, ils ne comprendraient pas ce qu'il est, ce qu'il fait là...

Il doit retourner à Naplouse pour le mariage de sa soeur et lui aussi devrait se marier avec une cousine, cependant il est gay, difficile à faire accepter dans sa famille même parmi sa soeur, il a du mal à trouver sa place et puis son beau-frère le surprend, chantage et mariage sont à la clé, pour le silence et contre l'opprobre mais un évènement sanglant va tout faire basculer et Ashraf n'a plus de raison de vivre, il n'est pas à sa place, il n'y a pas de place pour lui dans ce monde alors l'inéluctable est là qui sans raison vient s'imiscer dans sa vie... les rêves s'envolent et l'horreur attend son heure déchirante.

Je ne connais pas les acteurs principaux : Daniela Wircer, Yousef Sweid, Alon Friedman, Ohad Knoller,... mais je recommande vivement de voir ce très très beau film qui parle d'engagement, de vie, d'amour, d'amitié, de politique.

Comment en est-on arrivé là, comment peut-on laisser une situation telle que celle qui existe au proche orient se détériorer à ce point. Chaque peuple est touché dans son for intérieur dans sa chair par ces pertes par les horreurs sans noms qui ont eu lieu mais l'escalade n'a pas de sens et ne mène à rien, les avancées de paix semblent lointaines, la radicalisation et l'horreur toujours plus forte...

 

Un article "Is Trusteeship for Palestine the Answer?" de Martin Indyk dans Foreign Affairs pour quelques pistes, quelques réflexions dont voici quelques extraits : "In the wake of Hamas's coup in the Gaza Strip and the appointment of an emergency government by Palestinian president Mahmoud Abbas, the Israeli-Palestinian peace process faces its greatest crisis in years. A three-state solution cannot lead to a resolution of the conflict. Yet without a responsible Palestinian partner capable of living up to its commitments to peace, there will be no possibility of putting the peace process back on track. Given the collapse of the Palestinian security apparatus, the call is again heard for international intervention. (...)

With Gaza now firmly in the hands of Hamas, and Palestinian President Mahmoud Abbas gaining international recognition for an emergency government whose writ does not extend beyond the West Bank, voices can again be heard calling for trusteeship-like solutions. Indeed, the most notable calls for international intervention have come from the Israeli government, which had previously opposed the idea. Having pulled out of Gaza unilaterally in August 2005, with indifference to what kind of forces would fill the vacuum, the Israelis have now come to understand the consequences: a failed terrorist state is being established on their border. Reluctant to intervene in Gaza again, they want some dependable party to assume responsibility there and help Abbas regain control. But there are no volunteers for taming a territory now teeming with armed gangs, warlords, and a well-equipped Hamas militia. The U.S. has its hands full in Iraq, NATO is struggling to meet its troop commitments in Afghanistan, and neighboring Egypt has no appetite for becoming Gaza's policeman.

In the end, that job may well have to be done by the Israel Defense Forces if the ineffectual Qassam rockets that continue to fall on Israeli towns and kibbutzim become more deadly. But once the job is accomplished, with high casualties on both sides, Israel will not want to stay one minute more than necessary. That is when an international force will be essential to help Abbas, as the democratically-elected president of the Palestinian Authority, retake control there".




Lire la suite
Cinéma Herwann Perrin Cinéma Herwann Perrin

Die Hard 4 - Retour en enfer de Len Wiseman

 
Bruce Willis revient à nous bien vivant.

Après les trois premiers opus qui ont rythmé notre vie de manière trépidante en 1998 avec Die Hard puis en 1990 avec Die Hard 2, suivi en 1995 de Die Hard 3 pour enfin arriver en 2007 au Die Hard 4 avec toujours notre bon Inspecteur John McClane alias Bruce Willis qui a quand même 52 ans et je peux vous dire que vu les cascades qu'il réalise, il reste largement en forme, impressionnant (j'ai cru entendre qu'il avait quand même eu une trentaine de points de sutures pendant le tournage... normal).
On le retrouve dans la peau d'un flic qui n'est toujours pas au bon moment au bon endroit; allant récupérer un petit hacker il se voit impliqué dans une complexe affaire de cyberterrorisme où tout le réseau informatique des Etats-Unis a été piraté; le chaos n'est pas loin, qui contrôle les réseaux contrôle les flux d'informations et les ressources... avec  Matt Farrel le jeune pirate qui a un air de ressemblnace avec Keanu Reeves ils vont essayer de trouver la source et sauver la tendre fille de John...

Je dois dire que les suites dans les films de ce genre après un arrêt de plus de dix ans sont rarement convaincantes mais dans celui-ci on ne peut pas aller à l'encontre de JohnMc lane , il est toujours aussi excellent dans son rôle de flic à l'humour grinçant et on en a pour son argent côté rebondissement et effet spéciaux. Bien sûr cela n'a rien d'un filmculturelo culturel mais un bon film d'action il n'y a rien de tel de temps en temps. Par contre, je ne sais pas si vous aimerez trop les hamsters après le film... Il est clair qu'il y en a trop et que je ne saurai rester objectif mais c'est tout bon... et vous, queferiez-vous si vous étiez dans une voiture et que vous étiez poursuivi par un hélicoptère... ou dans le cas ou il s'agit d'un semi-remorque contre un F16...

Voilà vous êtes prévenus ça déménage en tout cas...


Le site internet de Die Hard 4


Lire la suite
Cinéma Herwann Perrin Cinéma Herwann Perrin

Made in Jamaica de Jerome Laperrousaz


Eh bien c'est assez pathétique ce film sur le reggae j'avoue; j'ai franchement été très très déçu; amateur un peu averti du reggae j'aime toujours m'écouter un petit BurningSpear mais le spectacle est ici affligeant. En effet, si la bande annonce propose de belles choses, la réalité quotidienne qui est montré est très loin de ce que l'on peut imaginer sur le reggae enfin il faut l'espérer sinon pleurons devant cet état de décrépitude avancé...

il y a deux facettes incontournables : l'une est celle du Reggae d'avant celle des Gregory Isaacs, Bunny Wailers, Third World, Beres Hammond le reggae issu de Bob Marley et des découvreurs d'antan dont pourrait plus nous parler Laurent C. que moi...mais qui est, en tout cas tel qu'il est montré, il smeble plus que moribond. On dirait carrément une bande de clochards qui chantent encore alors qu'ils auraient dûs s'arrêter quand il était encore temps, leur visages émaciés, les dreads touchant terre, leurs chants; tout prête au désespoir, c'est très très dommage et lorsqu'ils parlent c'est pire encore... constat affligeant de ce côté là ...
Et puis  la deuxième facette, c'est celle du Dance Hall de la jeunesse (Bounty Killer, Elephant man, Lady Saw, Tanya Stephens ou encore Capleton), issue des ghettos de la Jamaïque qui ont eu la chance et la possibilité de s'en sortir mais lorsque l'on écoute un tant soit peu ce qu'ils racontent, il est toujours question de flingues et puis surtout de sexe, de femmes, de chattes en chaleurs... c'est également plus que dommage de voir cela représenté à l'écran; cela donne une vision de la réalité plus que déplaisante et puis au niveau de leur discours, eh bien je peux vous dire que cela ne vole franchement pas très haut...

Voilà... d'ailleurs pour tout vous dire, nous sommes partis après 1h et 20 minutes, nous n'en pouvions plus, cela faisait une éternité que cela ne mettait pas arrivé... alors je ne vous le recommande pas du tout... Il vaut mieux que vous restiez chez vous pour écouter un peu de Bob Marley, Peter Tosh, Tiken Jah Fakoly, Burning Spear, Alpha Blondy, Baobab ou encore quelques autres découvertes qui vous donnent du pulse et de la vibes
 

Le site Internet de Made in Jamaica

Lire la suite
Cinéma Herwann Perrin Cinéma Herwann Perrin

Persépolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud

Un petit bijou d'animation réalisé en étroite collaboration avec Marjane Satrapi, l'auteur de la bande dessinée. Elle est en totale corrélation avec les 5 tomes de l'écrit, une vision qui  s'imbrique de manière presque quasi transparente, peu de différences entre l'écrit et l'animé; un film juste avec des personnages qui prenne vie, qui devienne réalité palpable, le son des voix de Chiara Mastroianni pour Marjane, de Catherine Deneuve pour sa mère et Danièle Darrieux pour sa grand mère chérie.

Je dois dire que le personnage de la grand-mère est tout bonnement excellent, elle a un de ses caractères, un franc parler que l'on sentait déjà se dessiner dans la bande dessinée, elle est l'intégrité même, elle est la fleur de jasmin qui se révèle le soir.Marjane a de la chance, ces parents sont des intellectuels ; ils sont contre la Shah en 1978; ils en attendent un renouveau, ce n'est pas ce qui arrivera avec le régime des mollahs; ils déchanteront bien vite tout en restant des privilégiés du système enfin un peu du moins...

Retour sur la jeunesse de Marjane lorsqu'elle retrouve son oncle Hannouche, sur son histoire moment où elle voulait être prophète, son dialogue avec Dieu puis l'incompréhension, la peine et le rejet de Dieu qui n'est plus, qui n'est pas... devant la torture, la mort de proches. La guerre contre l'Irak et l'Iran bat son plein, la peur est là, l'anxiété, la pénurie,...l'absurdité également et le régime qui se durcit...

C'est pour la liberté de Marjane que ses parents l'envoie au Lycée français de Vienne en Autriche afin qu'elle puisse vivre sa vie sans devoir par exemple porter le voile et s'affranchir quelque peu des contraintes liées au régime de la République islamique... La vie en Europe est certes celle de l'abondance mais il n'est jamais simple de se retrouver en exil et trouver sa place dans cet univers ne sera pas simple, elle est jeune, elle a 14 ans et est livrée à elle-même; c'est pendant ce temps de l'adolescence où l'on se construit, où les peines d'amours touchent profondément...

Et puis c'est le retour et la vie en Iran qui reprend, les contraintes dues au régime, les privations, les amours, les études, la vie tout simplement qui passent...

d'une beauté somptueuse en tout cas aussi je vous conseille plus que vivement d'aller voir ce beau dessin animé où le noir et blanc domaine avec nonchalance...

Le site Internet de Persépolis

Lire la suite