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La science des rêves de Michel Gondry
Après Eternal sunshine of the spotless mind, son beau et étonnant premier film avec entre un Jim Carrey excellent on attendait Michel Gondry au tournant et il tourne sa page avec la plus grande déférence, le rêve se poursuit, se différencie et s'intègre dans ce film un peu décousu scénaristiquement si l'on peut dire mais qui a en lui cette force surréaliste qui fais qu'il aiguise l'intérêt et que vous vous prêtez au jeu et que bientôt vous vous perdrez, que vous voguerez vous aussi entre réalité, rêve debout, assis ou couché... Pourquoi pas après tout si l'on ne trouve de remèdes à ses maux les résoudre et trouver dans son inspiration paradoxale les clés du changement. Difficile replis sur soi qui peut vous causer des désagréments mais Chabat veille de tout son poids et avec une réelle note amusante à la clé. Le bureau où travaille stéphane est-il est bureau réel ou plutôt un rêve devenu réalité par son incongruité et els couples qui y évoluent....
De retour à Paris de Mexico avec un petit accent canadien pour moi, maîtrisant l'espagnol mais pas trop le français, Stéphane (Gael Garcia Bernal) débarque dans l'appartement de sa mère et par la même occasion, découvre stéphanie (alias Charlotte Gainsbourg) qui emménage à côté de de chez lui. Entre quiproquos et rêves, il tombe indubitablement amoureux de cette autre rêveuse un tantinet moins excentrique que lui mais qui partage son passé, son futur et donc indubitablement son présent. Entre composition de nuages associés à des notes de musiques, cellophane de mer et forêt presque enchantée, il est question d'amour exclusif et de rejet. Durera t-il ? Stéphane trouvera t-il une solution, est-ce que le numéro de Zoé vaut la présence de Stéphanie, que de questions et de réponses avec un Chabat excellent dans son rôle de collègue fabricant des calendriers promotionnels...
L'imaginaire de Gondry est fait de villes de carton mouavtn et de studio de l'inconscient, d'imbrication, de fils cousus et de skieurs qui descendent les pentes abruptes de leur conscience pour se rappeler cette enfance perdue où certains voudraient peut être se réfugier, mythe du paradis perdu revisité peut être, d'un désabusement par rapport à la réalité, d'une quête de soi et de ses envies, de ses désirs et de maîtrise de ses peurs... Est-ce que Gondry à réussi à nous interroger, à nous faire sentir cela, oui et non car pour lui, il ne semble malheureusement pas y avoir de porte de sortie et il reste enfermé dans ce canevas de souvenirs et n'a pas l'intention de changer...
Alors moi je vous conseille d'aller le voir car vous passerez au moins un agréable moment, quelques bons passages parfois un peu lourd mais au seond degré très sympa et cet univers délirant est rare et précieux, il suffit de s'envoler un peu plus haut et de voir l'horizon se dessiner, cela permet à l'évasion de prendre tout son envol
Le site de la science des rêves pour continuer ou revenir...
Arrivederci amore, ciao de Michel Soavi
On part de très loin, de la jungle et de cadavre de crocodiles pourissant pour se retrover très vite en France puis en Italie où le très bon Alessio Boni (alias Gorgio) ex militant de gauche condamné à perpétuité pour un attentat à la mal du pays et veut par tous les moyens être réhabilité.
Anedda(alias Michele Placido), flic véreax a compris son manège et ne le laissera "tranquille" que s'il lui donne une ou deux listes de noms... Dans la vie civile, il est rejoint par son ancien milieu et débarque chez le patron d'une boîte de nuit au "Sky paradise" où l'argent se gagne facilement en arnaquant les filles et le patron mais, toujours il est suivi par la police et par cette photo qui si elle apparaît au grand jour ne lui permettra plus d'être réhabilité, d'être un citoyen comme les autres, un homme libre.
Alors, sans vergogne il s'associe avec... et réalise un casse, la loyauté et l'amitié non plus court depuis qu'il a tué en traître son meilleur ami de toujours... Il savoure ce moment de mort puis s'occupe d'effacer toute traces, c'est du meurtre de nécessité avec la froideur qui caractérise si bien Michele Placido que l'on avait retrouvé dans "Nos meilleures années" en frère décalé... Ici aussi, il n'est pas à sa place et même l'amour qu'il a pour Roberta n'est pas innocent et lorsqu'après avoir ouvert un restaurant grâce à ses contacts il voit Anedda venir le faire à nouveau chanter, il fait ce qu'il doit faire et Roberta paiera un prix que l'on est pas près d'oublier, il est dorénavant un citoyen comme les autres...
"Comme le dit Carlotto, ce roman est une enquête sans fard sur le monde d’aujourd’hui. Il n’y a plus de recherche des coupables : tous sont coupables. Il n’y a pas non plus de recherche de la vérité : la seule vérité est la mort".
Etrange film avec des longueurs par moments, des absences et un scénario un peu confus ou seul la réhabilitation et els articles 178 et 179 du code pénal sont la ligne de conduite vers laquelle un homme tend au mépris de tout, de lui, de ce à quoi il croyait, de la justice, de l'amour et autres amusements. Difficile d'y croire réellement et pourtant c'est une réalité qui a dû être le lot de ces êtres qui jetés dans une bataille, une guere non pas su revenir, se réadapter à une autre vie qui n'est plus la leur et dont seul des frémissements subsistent.
Alors à voir, à ne pas voir allez savoir c'est une de ces sagas qui complètent une vision d'ensemble avec "Buongiorno notte de Marco Bellocchio", "Romanza criminale de Michele Placido" une Italie d'une autre époque qui cherche, qui se trouve et s'expose, les années de plomb sont là bien présentes dans ces tryptique chacune sous un trait, un aspect
Plus de détails dans le dossier de presse avec notamment une interview de Michel Soavi et de Massimo Carlotto, l'auteur du roman qui a inspiré le film
Le site d'Arrivederci amore, ciao
Tarzan l'homme singe à la Villette
Bon eh oui il fallait y aller après la scène l'écran, c'est du deux en un si l'on peut dire, virevolatant en roller, toujours eh oui, sport oblige en cet instant estival... sur la pelouse légèrement humidifé du parc de la villette dans le cadre du festival en plein air passait Tarzan, l'homme singe de W. S. Van Dyke / 1932.
Alors, voilà la question qui se pose c'est pourquoi allez voir ce petit film eh bien pour la légende of course, et au delà, le décalage qu'il y a entre ce qui se faisait à l'époque, il y a plus de 70 ans quand même, qu'on se le dise mince alors, scène d'accéllération impressionante, décors d'outre âge ou d'outre tombe, la célèbre cheeta et le cri messieurs mesdames, le cri envoûtant et stupédiant de Tarzan alias Johnny Weissmuller nageur impresionnant qui passe devant des crocodiles, défie un léopard, un gnou, une lionne, un lion, une panthère et un gorille géant; dompteur d'éléphants et dans le regard duquel Jane la londonienne en safari découverte se perd infiniment. les dialogues ne sont pas trop complexes, le comique de situation fait plus que sourrire, le tout dans un décor agréable et au frais avec une légère brise d'été... voilà nous ne sommes pas resté pour la planète des singes mais allez-y et couvrez-vous, c'est bien agréable, c'est jusqu'au 13 août et le thème est "Des bêtes et des Hommes"
Pirates des caraïbes, le secret du coffre maudit
Ce qu'il y a de bien l'été c'est que l'on peut en toute bonne conscience regarder de bons petits films où aucune demande de réflexion n'est demandée, eh oui c'est ça qui permet de se rafraîchir les idées lorsqu'il fait un peu chaud. Alors dans le genre, Pirates des caraïbes est pas mal, quoiqu'on puisse lui reprrocher quelques longueurs par ci par là mais ce qu'il y a de plus intéressant c'est Jonny Depp (alias Jack Sparrow évidemment). Pourquoi eh bien parce qu'il s'amuse tout simplement; véridique, cela se voit de manière éhontée et c'est en cela que c'est exceptionnel, c'est rare, je me demande d'ailleurs si j'ai déjà vu ça... enfin voilà, la belle et sensuelle Keira Knightley (alias elisabeth swan) batailleuse de premier ordre, amante de rêve malheureusement amoureuse de Will Turner (orlando Bloom) qui bataille ferme pour sauver sa belle en essayant de trouver la clé du coffre de Davy Jones, célèbre pirate de son temps qui est immortel jusqu'à ....et qui a à ses côtés le terrible Kraken, hérité des plus sombres légendes de pirates, il est la hantise de tout bon marin depuis des temps immémoriaux. On se rappelle dans notre enfance 20.000 milles lieux sous les mers et le moment où le nautilus est attaqué par ce montre de légende et c'est avec plaisir que je vais revoir d'ici peu le 20 000 LIEUES SOUS LES MERS de Richar Fleischer avec Kirk Douglas...
Extrait de 20.000 lieux sous les mers de Jules Verne "Le voici. En 1861, dans le nord-est de Ténériffe, à peu près par la latitude où nous sommes en ce moment, l'équipage de l'aviso l'Alecton aperçut un monstrueux calmar qui nageait dans ses eaux. Le commandant Bouguer s'approcha de l'animal, et il l'attaqua à coups de harpon et à coups de fusil, sans grand succès, car balles et harpons traversaient ces chairs molles comme une gelée sans consistance. Après plusieurs tentatives infructueuses, l'équipage parvint à passer un noeud coulant autour du corps du mollusque. Ce noeud glissa jusqu'aux nageoires caudales et s'y arrêta. On essaya alors de haler le monstre à bord, mais son poids était si considérable qu'il se sépara de sa queue sous la traction de la corde, et, privé de cet ornement, il disparut sous les eaux".
(...)
"Eh bien ! n'en déplaise à monsieur, répondit tranquillement Conseil, si ce n'est pas le calmar de Bouguer, voici, du moins, un de ses frères. »
Je regardai Conseil. Ned Land se précipita vers la vitre.
« L'épouvantable bête », s'écria-t-il.
Je regardai à mon tour, et je ne pus réprimer un mouvement de répulsion. Devant mes yeux s'agitait un monstre horrible, digne de figurer dans les légendes tératologiques.
C'était un calmar de dimensions colossales, ayant huit mètres de longueur. Il marchait à reculons avec une extrême vélocité dans la direction du Nautilus. Il regardait de ses énormes yeux fixes à teintes glauques. Ses huit bras, ou plutôt ses huit pieds, implantés sur sa tête, qui ont valu à ces animaux le nom de céphalopodes, avaient un développement double de son corps et se tordaient comme la chevelure des furies. On voyait distinctement les deux cent cinquante ventouses disposées sur la face interne des tentacules sous forme de capsules semisphériques. Parfois ces ventouses s'appliquaient sur la vitre du salon en y faisant le vide. La bouche de ce monstre — un bec de corne fait comme le bec d'un perroquet — s'ouvrait et se refermait verticalement. Sa langue, substance cornée, armée elle-même de plusieurs rangées de dents aiguës, sortait en frémissant de cette véritable cisaille. Quelle fantaisie de la nature ! Un bec d'oiseau à un mollusque ! Son corps, fusiforme et renflé dans sa partie moyenne, formait une masse charnue qui devait peser vingt à vingt-cinq mille kilogrammes. Sa couleur inconstante, changeant avec une extrême rapidité suivant l'irritation de l'animal, passait successivement du gris livide au brun rougeâtre.
De quoi s'irritait ce mollusque ? Sans doute de la présence de ce Nautilus, plus formidable que lui, et sur lequel ses bras suceurs ou ses mandibules n'avaient aucune prise. Et cependant, quels monstres que ces poulpes, quelle vitalité le créateur leur a départie, quelle vigueur dans leurs mouvements, puisqu'ils possèdent trois coeurs !"
(...)
"L'infortuné était perdu. Qui pouvait l'arracher à cette puissante étreinte ? Cependant le capitaine Nemo s'était précipité sur le poulpe, et, d'un coup de hache, il lui avait encore abattu un bras. Son second luttait avec rage contre d'autres monstres qui rampaient sur les flancs du Nautilus. L'équipage se battait à coups de hache. Le Canadien, Conseil et moi, nous enfoncions nos armes dans ces masses charnues. Une violente odeur de musc pénétrait l'atmosphère. C'était horrible.
Un instant, je crus que le malheureux, enlacé par le poulpe, serait arraché à sa puissante succion. Sept bras sur huit avaient été coupés. Un seul, brandissant la victime comme une plume, se tordait dans l'air. Mais au moment où le capitaine Nemo et son second se précipitaient sur lui, l'animal lança une colonne d'un liquide noirâtre, sécrété par une bourse située dans son abdomen. Nous en fûmes aveuglés. Quand ce nuage se fut dissipé, le calmar avait disparu, et avec lui mon infortuné compatriote !
Quelle rage nous poussa alors contre ces monstres ! On ne se possédait plus. Dix ou douze poulpes avaient envahi la plate-forme et les flancs du Nautilus. Nous roulions pêle-mêle au milieu de ces tronçons de serpents qui tressautaient sur la plate-forme dans des flots de sang et d'encre noire. Il semblait que ces visqueux tentacules renaissaient comme les têtes de l'hydre. Le harpon de Ned Land, à chaque coup, se plongeait dans les yeux glauques des calmars et les crevait. Mais mon audacieux compagnon fut soudain renversé par les tentacules d'un monstre qu'il n'avait pu éviter.
Ah ! comment mon coeur ne s'est-il pas brisé d'émotion et d'horreur ! Le formidable bec du calmar s'était ouvert sur Ned Land. Ce malheureux allait être coupé en deux. Je me précipitai à son secours. Mais le capitaine Nemo m'avait devancé. Sa hache disparut entre les deux énormes mandibules, et miraculeusement sauvé, le Canadien, se relevant, plongea son harpon tout entier jusqu'au triple coeur du poulpe".
Un Kraken de 8 m de long ayant été récemment pris en photographie dans le Pacifique Nord ...
Est-ce que la dette dûe à Davy Jones par jack Sparrow pourra être réglée ? Que trouvera sur le Hollandais volant (flying Dutchmen) Will ? et que fais le Commodore, pour qui roule t-il, stupéfiante scène de croisement de l'épée en apesanteur roulant vers le sable ... des effets spéciaux quand même assez époustoufflant tant pour les maquillages que pour les scènes avec le kraken, les plongées sous marines du hollandais volant et ainsi de suite...
A voir en dilletante...
Ouverture du festival au clair de la lune dans les quartiers de Paris
Voili voilou, c'est aujourd'hui, je crois que c'est maintenant la 3ème année conséctive que je suis ce petit évènement bien agréable l'été à Paris.
Le principe est simple pour ceux qui ne connaisse pas encore le concept : chaque soir dans un quartier de Paris est projeté un film dont la particularité est qu'il a été en partie tournée dans le quartier où il est donné.
Aussi, je vous invite à prévoir pique-nique et autres amusements et passer un plus qu'agréable moment en la compagnie des étoiles, de Paris et d'un bon petit film...
Le programme cette anée est le suivant et cela commence aujourd'hui et se termine le 20 août 2006.
1 - mercredi 2 août Les Portes de la nuit (18e arr. / M° Anvers)
2 - jeudi 3 août Il est plus facile pour un chameau… (14e arr. / RER Cité-Universitaire)
3 - vendredi 4 août Le Bossu (4e arr. / M° Chemin-Vert ou Bastille)
4 - samedi 5 août Bébert et l’omnibus (15e arr. / M° Balard)
5 - dimanche 6 août Dieu seul me voit (13e arr. / M° Tolbiac ou Place d’Italie)
6 - jeudi 10 août F comme Fairbanks (12e arr. / M° Cour Saint-Émilion)
7 - vendredi 11 août Les Uns et les autres (16e arr. / M° Trocadéro)
8 - samedi 12 août La Chinoise (6e arr. / M° Saint-Sulpice)
9 - dimanche 13 août Un héros très discret (15e arr. / M° Sèvres-Lecourbe)
10 - jeudi 17 août Le Doulos (14e arr. / RER Cité-Universitaire)
11 - vendredi 18 août Marie-Louise ou la permission (11e arr. / M° Père-Lachaise)
12 - samedi 19 août La Belle de Moscou (13e arr. / M° Tolbiac ou Place d’Italie)
13 dimanche 20 août Touche pas à la femme blanche (1er arr. / M°- RER Châtelet-Les Halles)
Le festival au Clair de la Lune et le programme détaillé pour chaque film
Allez hop, si ce soir le temps n'est pas super propice, n'héitez pas pour els autres jours, c'est plus que charmant...