BLOG CULTUREL

Cinéma Herwann Perrin Cinéma Herwann Perrin

Quatre étoiles de Christian Vincent


Bon c'est un peu facile, mais on est loin du titre, on viserait plutôt le 2 étoiles, voire 1 étoile... soyons honnêtes, c'est vrai que ça part pas mal, la belle Isabelle Carré (alias Franssou) est là pour nous faire rêver et José Garcia (alias Stéphane) en prince maldroit des voleurs de la côte d'Azur attachant surtout face à un François Cluzet (alias René) des plus benet, amateur de voiture mais est-ce que cela suffit à vous tenir sur votre siège pendant près de 2h, pas vraiment... Malheureusement, cela devient assez vite lassant et gentil, on comprend vite le dénouement s'il y en a un..., le décor s'efface petit à petit et le côté lisse devient un peu énervant au fur et à mesure, peut être suis-je un peu dur avec des acteurs qui ne le mérite pas car eux sont bien dans leurs baskets et essayent de vous emmenere ailleurs mais le scénario leur octroie peu ou pas de liberté et les cantonne dans ce microcosme, l'électro-encéphalogramme se rélève indubitablement plat...

 

Alors voilà, à éviter si vous avez envie d'une bonne petite toile...
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Man push cart de Ramin Bahrani

 
Est-ce que vous avez imaginé Sisyphe heureux ? C'est la question principale s'il y en a une que vous devez vous posez ici. Ahmad, fait partie de ces personnes, de l'ombre qui à New York mais aussi ailleurs vivent sans vie, il pousse, tel son rocher, l'image est un peu facile mais c'est bien ça, sa maison, son travail sur les rues de new York, il tue le temps, pour quoi ? Pour pouvoir subvenir, un jour, proche de préférence, enfin je pense qu'il s'agit plutôt d'un voeux pieux que d'une réalité, aux besoins de son fils qui reste chez sa belle-mère après la mort inexpliquée de sa mère. Ancienne star du rock pakistanais, il n'est plus rien et même s'il a un espoir avec Mohammad, un frère d'exil plus haut dans l'échelle sociale de cette Amérique, il y a des freins, intrinsèques et douloureux qui ne lui permette pas d'avancer, de se construire et il semble tel le héros de Camus, devoir continuer éternellement à porter sa croix sans pouvoir faire autre chose, sans peut être vouloir non plus faire autre chose, sorte de pénitence, de fardeau imposé volontairement... vous l'aurez peut être compris, c'est un peu chiant comme film... mais c'est une réalité de notre monde d'aujourd'hui que ces vies qui passent devant nos yeux pendant que nous sommes au chaud, tranquillement en train de discuter d'autres vies et de films sur ces vies qui semblent ahurissantes et incompatibles avec la notre, finalement, nous avons de la chance car la fiction devient réalité et c'est parfois intéressant de la voir nue se présenter à nous...
 
"Je laisse Sisyphe au bas de la montagne ! On retrouve toujours son fardeau. Mais Sisyphe enseigne la fidélité supérieure qui nie les dieux et soulève les rochers. Lui aussi juge que tout est bien. Cet univers désormais sans maître ne lui paraît ni stérile ni fertile. Chacun des grains de cette pierre, chaque éclat minéral de cette montagne pleine de nuit, à lui seul, forme un monde. La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d'homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux".Le Mythe de Sisyphe, d'Albert Camus, 1942.
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Oss 117, le caire nid d'espions de Michel Hazanavicius

Bon finalement, je suis allé voir Jean Dujardin alias Hubert Bonisseur de La Bath dans ce film après quelques avis contradictoires sur le sujet, il semblait être sympathique... Alors voilà eh bien le résultat de ce pastiche est quand même assez décevant même si Dujardin est amusant car complètement autonome en macho ignare et inculte, néocoloniste, franchouillard et un peu bête pour tout dire... Bon je dois dire que j'ai bien ris malgré l'heure très avancée à laquelle j'ai eu l'occaison de le voir mais il s'agissait d'un rire de troisième degré je pense car c'est du "lourd", du très lourd si l'on peut dire... c'est du gentil, de la parodie de filsm d'espionnages et de série B, aucun enjeu évidemment ici, des références croisées, sûrement mais il faut s'accrocher car c'est quand même très vite assez ennuyeux, c'est dommage, on sent ce qu'il y aurait à faire mais la réussite est loin d'être au rendez-vous
 
Le site d'OSS 117
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Mission Impossible & Firewall

   
Bon juste quelques lignes sans grande importance... BOf BOF Cof Cof, voilà, c'est a peu près le souvenir impérissable que me laisseront ces deux films franchement pas top, bon c'est de ma faute, enfin en partie... donc à déconseiller fortement, d'autant plus pour Firewall qui est vraiment très mauvais quant à MI3 le retour du petit homme, eh bien film de genre of course mais on se lasse plus que rapidement... 
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CRAZY de Jean-Marc Vallée

 
 
 
En fait, c'est plutôt C.R.A.Z.Y avec la double signification de l'abum tant aimé, recherché et choyé.. de Patsy Cline, déesse musicale pour le père de Zac (alias Gervais Beaulieu) et les prénoms des Frères : Christian, Raymond, Antoine, Zac et Y avec chacun un caractère bien à lui...
 
CRAZY, c'est l'alliance, l'équilibre canadien, québecquois, heureusement que les sous-titres sont là d'ailleurs car les évolutions de la langue québecquoise sont pour certaines expressions un peu rapide et pour d'autres naturelles et bien agréables...En effet, l'équilibre entre la nonchalance d'aller voir un bon petit film sur la vie d'une famille de 5 gars qui début dans les années 60, les relations entre ses frères mais surtout cette relation toute particulière qu'à Zac (alias Emile Vallée et Marc-André Grondin) le petit dernier qui est venu au Monde le 25 déembre, jour de la messe mais aussi du célèbre réveillon en famille; certaines constances du réveillon ne changeront d'ailleurs pas, c'est Aznavour qui est là et bien là... Il a également ce lien si dense et ténu à la fois avec sa mère Lauriane (alias Danielle Proulx), sorte de relation continue qui va au delà des apparences, lien cosmique qui les relient en toutes circonstances et particulièrement lorsque Zach n'est pas dans la meilleure position, transposition si l'on veut d'une relation mère-fils qu'il n'arrive peut être pas à couper. Et puis aussi, lancinant durant tout le film cette relation, ce penchant soi-disant homosexuel de Zac qui se construit dans et par la famille par maints petits éléments qui mis bout à bout le font en quelque sorte tendre vers ce penchant. Etrange conception de se dire que la construction familiale peut vous emmener sur des terrains glissants, plus de prédisposition mais une auto-création d'un besoin qui n'existe pas... allez savoir si c'est vraiment le cas... la parole est laissée aux spécialistes...
 
Tout au long du film, ce sont les années qui défilent avec leurs lots de surprises et de déceptions, c'est l'adolescence et l'apprentissage, c'est la musique (pink floyd, Rolling Stoines, Bowie,...) et le look qui change; ce sont les ineffables et incomparables toasts au fer à repasser, oui oui vous avez bien lu, riche idée mais plus possible avec nos fers modernes à vapeur mais je me souviens bien de ce type de fers... décidement on en apprend tous les jours... c'est aussi les rapports toujours plus conflictuels avecso frère Raymond et avec son père, avec ce père-héros avec lequel il est d'autant plus proche qu'ils sont tous les deux sensibles à leur manière et puis l'irruption de la drogue et de ses méfaits et de la cohésion un temps retrouvé, et puis c'est la vie qui passe et vous devriez aller le voir car c'est très sympa et que vous rigolerez bien par exemple lors du retour de chez le psy...ou l'épisode sur l'abbé... excellent je vous dis... une belle comédie sur la nature humaine...
 
A voir en tout cas... bonne amusement...
 
Le site de C.R.A.Z.Y
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