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Cinéma Herwann Perrin Cinéma Herwann Perrin

L'iceberg de Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy

Tout en finesse et en décalage avec ce que l'on voit de l'autre côté de l'atlantique, un petit film découverte bien rafraîchissant avec des comiques de répétitions, de situations et des personnages sortis d'un monde parallèle. Un très très bon moment à passer avec eux en tout cas, vous ne pourrez pas vous en sortir ... profitez de la Belgique et du jeu des acteurs entre Miss Burger qui reste coincé une nuit dans une chambre froide et Julien (alias Dominique Abel) son mari, l'amour n'est plus vraiment là... quoique, c'est vrai que leur routine est exceptionnelle...les enfants font parti du champ de vision et joue le jeu du père... elle s'enfuit alors avec le club de "réville", des personnes âgées ayant une certaine pêche... direction les bords de mer avec entre autres un maire taillant ses crayons... et une sorte de marin d'eau douce sourd et muet (Philippe Martz) dont Fiona (Fiona Gordon) tombe amoureuse et avec lequel elle décide de partir retrouver l'iceberg, au grand nord sur leur petit bateau au nom évocateur "le titanique" ... sorte de boom/mariage sur les bords du port avant de partir avec une musique géniale et un grand moment, et puis c'est la longue traversée vers l'inconnu et encore pleins de petits amusements. Le retour du burlesque au cinéma est réussi... pas trop de paroles mais les dialogues sont bien choisis; on ne peut qu'apprécier et se délecter de toutes les petites trouvailles qui en fon un très bel instant ...
  
Un réel délice frais et un regard neuf et décalé sur les relations de couple et la société, un grand moment à absolument ne pas rater... surtout que grâce à lui les inuits ne s'éteindront pas...
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Enfermés dehors d'Albert Dupontel

Eh oui me revoilà au ciné avec Albert Dupontel  cette fois... Le constat est simple : il est barge... mais très bon aussi, Comme le disait A., c'est un peu un conte à la Jeunet  qui nous est proposé ici, un de ces moments irréels et vrai à la fois où sous l'apparente folie se cache des trésors de vérités que nous ne voulons plus toujours avoir à l'esprit où tout simplement que nous occultons d'une manière ou d'une autre...notamment sur les déshérités de la vie et les gens qui n'ont plus rien à part quelques refuges de bric et de broc aux confins de la ville entre néant et fin...La première scène de sauts dans les matelas est exceptionnelle.... pas mal de petites trouvailles, le film en devient presque interactif, avec ces personnages de publicité qui deviennent réels, un futur proche nous proposera probablement quelque chsoes dans le genre ...et puis Dupontel est très bon en clodo s'enfermant dans la peau d'un flic pour pouvoir se rassasier car il est avant tout question de FAIM ici. Yolande Moreau  a un rôle à sa mesure... la fine équipe qui se compose autour de Dupontel, l'homme-héros-flic, le super-flic indestrcutible épedru d'Amour pour Claude Perron est touchante... la seule fin qui les anime étant les arrivées pontuelles et répétées des sandwich du traiteur... univers insolite et où l'on apprend qu'un dentiste n'est pas toujours la solution pour les problèmes de tartre, un bon typex/sèche cheveu, rien de tel sauf à boire du thé évidemment, ce n'est pas bien non plus de maquiller les prix dans son épicerie, la police veille... et kidnapper les enfants ne mènent vraiment à rien lorsque la police est là, toujours à l'affut ....

 
Un très bon moment à découvrir tranquillement pour vous changer les idées et vous détendre complètement...
 
Le site du film ...
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Jean-Philippe... de Laurent Tuel

Et voilà, je me suis trompé (comme on peut se tromper...) et j'ai pris mon ticket pour Jean-Philippe, j'avais dans l'esprit Dupontel mais non, à l'instar du film, ma vie a pris une autre direction l'espace de la projection, j'ai été catapulté dans un monde qui n'ai pas de mes favoris... Enfin, soyons raisonnable, toutes proportions gardées, il y de l'idée derrière le scénario et Luchini est quand même bien là, un fan de Johnny Halliday  qui se retrouve dans un espace-temps différent, un de ces endroits où le court de la vie a été modifié, variations des couches du temps (mille-feuilles). Après avoir pleuré toute son âme, il décide de retrouver son idole perdu et de l'emmener vers la gloire... Devant un Jhonny calme et humble qui nous indique que la chance fais également partie de sa carrière, on retrace à rebours sa carrière, ses passions; son Destin est-il de terminer en Manager d'une boîte de Bowling où de chanter devant des milliers, de millions de fans...
 
Un peu un 8 miles ou un réussir ou mourrir à la française avec la gloire nationale qui faut l'admettre est l'objet des plus grandes joies de nos semblables.. alors dans une atmosphère quais-religieuse, une première, sous l'oeil figé, l'émotion des fans est là, ils sont venus voir le héros français à l'écran, ils sont rivés sur leur siège, souvent accoudé sur le fauteuil d'en dessous, ils écoutent et boivent les paroles, ils sont vrais, il ne sont pas Luchini, toujours aussi bon dans son emportement naturel, contôlé et majestueux, il aura d'ailleurs une surprise finale...
Donc, quand retentit la voix du surhomme les gens sont médusés et lorsque se termine l'histoire contée, déjà en partance et me retournant, observant cette salle aux aguets, ils sont tels des pantins de cire, ils ne bougent point... c'est vrai la chanson du générique n'est pas terminée....impressionnant
 
Un moment de France
 
Un site sur Jhonny  qui en intéresser plus d'un... gracieusement accordé par LC, un fan de l'ombre...
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L'âge de glace épisode 2... toujours aussi les bons les bougres....

 
Ils sont de retour, et quel retour, la petite bande bien délirante composée du tigre (sid), du mammouth (manny) et du paressexu (sid)... est là pour nous emmener vers la fin du Monde annoncée : la fonte des glaces... roulement de tambours, crissement de glacier, extinction des mammouths et puis et puis Scrat (ch), l'écureuil, le raton laveur où je ne sais quoi, la créature éperdu d'amour pour l'unique et seul Gland de la banquise qui fait des pirouettes, véritables inventeurs de toutes les techniques lui permettant d'atteindre son but utlime... le paradis des glands... c'est quand même lui le meilleur loin devant tous...il devient la mascotte et le sauveur du Monde perdu...
Des petits riens qui font un tout, des petits sketchs mis bout à bout tranquillement...On pensera à la scène de danse de Sid, excellente...le vol des opposums...la descente de glacier...
 
Petite virée auquel va se rajouter une autre fine équipe trois opposums, enfin, deux certainement, pour le troisième je vous laisse le soin de découvrir la trempe qu'il a...
 
C'est frais et plein d'humour, très agréable pour se détendre sans penser à rien d'autres et plonger dans cette vie d'avant les hommes mais qui ressemble un peu à celle d'aujourd'hui, transposition imagée d'un monde qui change et sur lequel les animaux n'ont pas, à part  l'amitié et l'entre aide qui les lient,  de prises sur le retournement du monde, seulement d'attendre, de subir...d'espérer; ce n'est pas notre cas, il faut se le dire, l'idée et l'action est à l'homme, il faudrait qu'il s'en serve à bon escient... cela peut aider..
 
Donc, pour un vendredi soir, idéal, mais aussi pour un lundi, mardi, mercredi, jeudi, samedi et même un dimanche mais là on est normalement déjà très détendu...
 
 
On aura une pensée émue pour Blue Sky pour qui Paraglider voue une admiration sans bornes dans un tout autre domaine ... on comprend aisément cet engouement pour les hautes altitudes et le grand air pur...Le parapentiste devient ainsi l'aigle de demain...
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Shangaï Dreams de Wang Xiaoshuai

 
Dur dur que la vie en Chine dans les années 80, la troisième ligne de défense, le parti communiste envoi en province pendant quelques années des habitants de Shagaï qui ne rêvent au bout de 10/20 ans d'exil forcé que de pouvoir retourner à la vie, à Shangaï... Le parti leur interdit tout retour... Difficle relation au sein d'une famille, le père ne sait comment faire entendre raison à sa fille Qing Hong et à trop la "suivre" lui donner le sentiment, plus que réel qu'elle n'a finalement aucune autonomie, aucune liberté que celle de sa minuscule chambre et conditionde fille en Chine... est-ce qu'elle est d'ici ou de Shangaï... son unique devoir devant être de se concentrer pour rentrer à l'université mais c'est aussi le moment de l'adolescence, des rencontres et des sentiments, des fêtes interdites aussi, loin de celles que l'on peut imaginer ici, aujourd'hui, un moment d'anthologie que la séance de danse... dans une boum en 1983 là-bas sur fond de vieux tubes... et puis c'est la difficulté de compréhenson entre les générations, l'engrenage et la complexité de l'adolecence et de ses méandres, des relations de couples, de la position du père en Chine vis-à-vis de ses enfants de la femme, des voisins, les espoirs perdus sur le régime communiste, la réalité du régime à travers la peine de mort toujorus en vigueur....
Un film-documentaire sur une période peu connue qui donne à s'interroger sur les écarts de vie, sur l'absence de joie de ces vies dans ces villes mourroirs où il fait gris, où les gens sont confinés dans quelques pièces pauvres et sombres, sentiments de misère où la jeunesse a du mal à trouver sa place, importance de la famille et de la tradition, monde perdu ...
C'est un film on le sent, en partie inspiré par la propre vie du réalisateur durant les années 80. Wang Xiaoshuai indique : « Ce film est ancré dans mes souvenirs. J'ai passé toute ma jeunesse dans une région rurale […]. Les adultes dans mon film traversent les mêmes dilemmes que leurs enfants. Cela faisait longtemps que je désirais réaliser ce film. Il est dédié à mes parents et à tous ceux, innombrables, qui ont connu le même destin qu'eux. » (cité par Ecran Large ). Il a reçu le prix du jury au festival de Cannes, consécration pour un cinéma engagé...
A découvrir...
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