BLOG CULTUREL

Cinéma Herwann Perrin Cinéma Herwann Perrin

Rembrandt fecit 1669

Alors je vous préviens, je n'aime pas et cela faisais longtemps que je n'avais pas vu un film aussi affligeant... c'est dommage surtout par rapport à l'artiste qui est lui sublime et dont on peut voir quelques très belles oeuvres au Musée du Louvre dans la partie haute avec par exemple le très beau "Philosophe en méditation" de 1632; il faut les trouver mais cela vaut le coup... Pour ce film, n'hésitez pas. Ne pas y allez vous sera bénéfique et vous n'aurez aucun regret croyez moi sur parole... le silence peut parfois être pesant et un bon petit livre de peinture  vous en apprendre beaucoup plus tout simplement... 
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Oublier Cheyenne de Valérie Minetto

 

 

Oblier cheyenne, c'est avant tout une belle histoire de sentiments entre deux femmes (Aurélia Petit et Mila Dekker) et un petit gars (Malik Zidi ) qui est là aussi pour faire le lien, sorte de petite conscience qui est toujours là ... c'est un film avec pleins de belles petites trouvailles qui font passer un agréable moment pleins d'interrogations sur la vie, le sens qu'elle a, les enjeux de la société de consommation, le retour aux sources, ses difficultés et les caractères de tout un chacun, les compromis et l'écoute qu'il faut avoir le nombrilisme de cartian et l'absence de vie d'autres l'omniprésence de la télévision dans nos vies et son rejet bienfaiteur, l'avenir radieu des enfants qui même s'ils reçoivent leur vérité ne croient plus en elle, illsuion éphémère que tout cela, imbroglio sans nom... refus des conventiosn et respect de l'autre c'est un peu tout ça dont il est question avec au centre l'Ampiur sans nul doute qui est la seule belle raison qui perdure par dessus tout, il suffit de le croiser, de le rencontrere et de saisir sa chance sans trop vouloir compliquer toujours les enjeux et les méandres de l'existence...  ,

Un premier film plus que prometteur pour Valérie Minetto qui nous donne l'occasion d'aborder ou de toucher du doigt le système capitaliste avec ses limites ets es faiblesses, c'est amusant, je lisais dans le Monde 2 de ce Week end un article où il était question de la théorie de la décroissance  dont il est ici aussi un peu question ... Dans les critiques qu'on lit par ci par là, il est question de film aux embardées fantastiques, n'exagérons pas je me demande s'ils ont réellement vu le film ce n'est pas parce que l'on fait parler des eprsonnages dans l'inconscient que cela devient forcément fantastique, je dirai plus qu'il s'agit d'un écho, d'un rêve,... 

 

 Un très beau film juste comme le dirait paraglider, une belle envolée lyrique sur des sujets qui nous touche tous et qu'il faudrait prendre en charge un peu plus concrètement en écoutant le peuple et en proposant des solutiosn d'avenir et non pas des bricolages, la politique est faite d'hommes visionnaires, on dirait que ce n'est malheureusement plus le cas depuis quelques années, trop longues années d'ailleurs... je lisai avec effarement un sondage réalisé par le journal le Monde sur les intentions de vote des 18-24 ans, c'est tout simplement flippant.... les raisons de cette augmentation de leur mécontentement depuis le début des années 80 devraient amener els politiques à réfléchir sur quelques solutions intelligentes...

 
A voir avec grand plaisir en tout cas...
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Romanza criminale de Michele Placido

 
 
Allez-y c'est franchement très bon, un peu à la Sergio Léone avec la série des "il était une fois" et son dernier il était une fois en amérique, cela se passe pendant els années de plomb, c'est l'histoire, une histoire d'amitié où comment la bande de la magliana prendre en charge le traffic d'héroïne à Rome seul puis s'appuyant après sur les siciliens mais c'est aussi la les brigades rouges  et l'enlèvement du président italien Aldo Moro en mars 1978 qui avait fait l'objet très beau film Buongiorno notte  de  Marco Bellocchio. Tiré d'un best seller du même titre du juge Giancarlo De Cataldo (petit résumé sur ce blog de polars), l'histoire nous permet de suivre la gloire et la déchéance... la solitude, l'amour, la maladie; c'est la vie qui se joue ici avec ces enchevêtrements complexes, le jeu des puissants également avec un Etat tentaculaire qui fais et défait au gré des évènements en utilisant cette bande apolitique pour des fins qu'ils ne soupçonnent pas vraiment..., on est dans la période qui précède la chute du mur de berlin. C'est la vie sans conscience ou presque, le scrupule n'existe pas et pourtant dans ce chaos initial, les sentiments perdurent et sont au coeur de toute cette histoire d'amitié au départ. Le meneur, c'est le libanais (alias Pierfrancesco Favino ), le taciturne au regard de marbre et qui transperce, c'est Le froid (alias Kim Rossi Stuart ) et celui qui a trouvé l'élue...c'est Dandy (alias Claudio Santamaria ) avec la belle Patrizia (alias Anna Mouglalis ). C'est l'histoire d'une époque qui est terminée, qui ne sera sans doute plus jamais... 
 
Et tout ça avec une bonne bande son  dans laquelle on écoutera toujours avec délice Patty Pravo avec la Bambola, une belle chanson déja entendu dans le très beau film Respiro  d'Emanuele Crialese
 
Le film a été écrit par les auteurs du scénario de Nos meilleures années  que je n'ai malheureusement pas encore vu mais je devrais très très bientôt aller emprunter à S&K qui avait eux aussi trouvés ce film magique...
 
Le site de Romanza criminale
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BEN-HUR de William Wyler

 
 
Retour aux sources avec ce film de 1959 qui remportera pas moins de 11 oscars, une journée grisâtre se profile ou plusieurs soirées ou journées à votre convenance, ... vous vous installez confortablement et vous regardez ce grand chez d'oeuvre du genre, un peplum, je crois que j'aime bien le style...  prenez un peu de temps car vous en avez pour plus de 3 heures, eh oui l'histoire s'inscrit dans le temps, tout simplement.
 
Retrouvez alors le prince de Hur alias Charlton Heston , figure emblématique qui décide de s'engager à côte de son peuple contre Rome, contre un de ses amis, son presque frère..., c'est le début de l'engrenage, la rencontre avec l'élu des élus Jésus-christ sur le chemin des galères, le sauvetage d'un sénateur romain qui va l'adopter et lui permettra ainsi de revenir en Judée pour sauver sa mère et sa soeur, se venger de Messala... et aimer Esther tout en voyant la lumière se profiler et disparaître ...un condensé extrême d'histoire, comme il est bon d'en avoir de temps à autres avec en prime la célébre course de chars... L'émotion est au rendez-vous.
 
A savourer....
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Renaissance de Christian Volckman

Le polar français est en renaissance, c'est peut être un peu pompeux quoique les bons auteurs de polar sont légions et c'est bien agréable de les découvrir où de les retrouver au détour d'une page, d'une bd mais aussi dans un film d'animation...alors voilà Renaissance, le film de Christian Volkman  c'est un peu de tout ça, un polar comme on les apprécient, ceux avec la couverture noire, les séries noires de Gallimard entre autres et cette ambiance, cette pluie où plutôt se crachin qui tombe sans discontinuer, ce flic qui a tout donné et qui va au delà de lui-même, pour le job pour se sauver et sauver la société. Dans cette histoire il y a aussi un peu d'Izzo  avec cette amitié entre Fellaga Farfella et le Capitaine Karas, hérité d'un passé plus trouble l'un allant d'un côté tandis que l'autre ...une vie sauvée cela compte dans ces milieux, et puis il y a cette scientifique, Ilona enlevée, elle est belle d'extérieur mais intérieurement, que cherche t-elle à prouver devant Avalon l'entreprise concept qui régule, monétise et pense et fait en sorte que votre avenir soit radieux... Bislaine sa soeur est inquiète... il doit quelque part être question de manipulations génétiques ou quelque chose dans le genre c'est un polar futuriste, la progeria  est en cause... combat pour l'éternité mais est-ce que l'immortalité donne un sens à la vie, vaste question dont on n'oubliera pas de revenir, toujours... toujours à notre ami Borges; quête absolu qui si elle était résolue et tombait entre les mains de certains pourraient avoir des conséquences désastreuses (une bd sympa sur le sujet mais qui a maintenant un peu vieilli est Dallas Bar ).
 
Enfin donc, pour revenir à notre film d'animation entièrement imaginé dans le Paris de 2054, eh bien c'est une grande réussite, prêtez un oeil attentif à tous les jeux de lumières, le noir et le blanc, seules couleurs autorisées ici rendent magnifiquement, ce n'est pas du Sin City de Miller mais les ambiances sont très bien rendues, c'est un Paris aux frontières définis qui se creusent et s'élèvent dans le fer et le métal d'Eiffel (dixit Paraglider), le métro est là presque submersible et puis ces parois de verre, éclairant d'une lumière blanche la coeur de la ville... Paris est étonnante à la fois réaliste et nouvelle, son évolution futuriste reste dans le domaine du possible, quelques très bonnes idées avec ces ilots de verdures en serre... il reste que le problème de l'encerclement n'a malheureusement pas été résolu, Paris reste un bunker...
En tout cas, du grand Art et un très bon moment à passer même si le sénario n'est pas d'une grande originalité, un bon petit polar...
 
Lisez l'interview de Volckman , elle est intéressante :
 
Pour les comédiens: "on caste des comédiens réels qui savent jouer, viennent du théâtre ou du cinéma, et qui jouent leur rôle comme dans un film classique dans un espace assez réduit, mais revêtus d’une sorte de combinaison un peu aquatique où il y a des capteurs. Ils sont filmés à 360 degrés par des caméras infrarouges qui ne récupèrent que le mouvement des capteurs dans l’espace. Ce qui fait que dans un second temps, on peut réussir à reconstruire ces espèces de volume par les points, et former le squelette du futur comédien virtuel en photocopiant un peu les mouvements de l’acteur qui a joué le rôle".
David fernandes  n'aime que moyennement...il n'a pas tord dans ce qu'il dit mais il est un peu dur dur quand même... il faut essayer d'apprécier à sa juste mesure sans toujours chercher un chef d'oeuvre absolu, synthèse improbable et inaccessible quoi que...
 
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