Rize de David Lachapelle

 Pourquoi diable allez voir ce film, apparemment les critiques ne sont pas excellentes… eh bien c’est là que l’on se demande ce que font les critiques et pourquoi … Film documentaire étonnant et tout a fait intéressant qui a certes quelques tout petit défauts propres plus au documentaire qu’autre chose d’ailleurs, mais une plongée dans une réalité ignorée, du moins de moi au combien loin de mes préoccupations mais à la fois subjuguantes et sublimes, comment d’un mouvement initié par Tommy le Clown on est passé au krumping qui s’est répandu maintenant dans tout la Californie alternative « sociale » aux gangs. Dans e de libération où au-delà du hip hop et des sentiers battus les danseurs se livrent jusqu’à la transe parfois à des rythmes et des mouvements inégalés, surprenant et inquiétant presque frénétique mais au final sans violence que leur expression intérieure ; phénomène déjà présent dans les rituels et danses tribales africaines.

Vous entrez dans un monde où l’alternative aux gangs est la danse avec ses codes, ses masques par lesquels ils peuvent se libérer, ses gangs de danseurs, ses match et cette émulsion, cette énergie fantastique qui se dégage et qui ne peut que vous laissez quoi tellement c’est beau, impressionnant. Le film a le mérite de s’immiscer dans les coulisses de ces danseurs, de leurs vies difficile…

David Lachapelle, qui a commencé sa carrière en tant que Photographe avec Andy Warhol et dont on retrouve la pate, la sensibilité extrême photographique dans la dernière scène est étonnant ; vous pouvez également retrouvez quelques images et interview de lui dans le Photo n° 422 de septembre 2005

Bon film vous en ressortirez transformé…

Moi, toi et les autres de Miranda July

 

Me and You and Everyone We Know est tout à fait décalé et superbe à la fois ce qui ne gâche rien, les acteurs d’une justesse rarement vu depuis quelques temps, des épisodes d’une sensibilité et d’une drôlerie tout à fait exceptionnel, vous comprendrez très rapidement de quoi je parle une fois le film vu… l’art contemporain en arrive à des sommets…belle dérision parfois bien justifié, le toucher à l’ère numérique évoque bien plus que ce qu’il est réellement ))><(( ou quelque chose dans le genre…la culture du Net est bien là également… des petits épisodes de plénitude et d’extase, des vies qui se croisent et se décroisent, des possibles et surtout des improbables, des colibri dans els arbres et des mains qui brûlent, sens du virtuel et charmant décalage assuré qui rend les visages et les personnes vivantes, le petit Brandon Ratcliff est tout à fait sublime, justesse du regard et des sentiment, maturité avant l’âge, peut être a-t-il finalement ces pouvoirs magiques dont son père n’est certainement pas le dépositaire, jeux de lumières et de miroirs, tendresse et sentiments, difficulté de communiquer et d’exprimer ses sentiments, sentiment d’incapacité à maîtriser la chaîne ; débordement non assouvi avec rire, musique au rendez-vous, un peu débridé ces explications, c’est bien comme cela, je suis certain que vous ne pourrez qu’apprécier ce très beau moment où la réalité et l’irréalité deviennent un 

Miranda July, sensible et belle à la fois…John Hawkes, père déjanté et en plein désarroi...

Broken Flowers

Jim Jarmusch est de retour après Le jour du Samouraï et aussi une nuit sur terre ou quelque chose dans ce goût là, film que j’avais d’ailleurs beaucoup apprécié en son temps … avec entre autres Bill Murray, l’idyllique et sublime acteur qu’il reste immortalisé après l’étonnant « Une journée sans fin », l’atmosphérique « Lost in translation » avec Scarlett Johannssen of course et le débridé terrible de « La vie aquatique ».

Bon eh bien, vous me direz, les critiques ont été dithyrambiques, cela devait être bien me suis dis-je alors nous voilà parti en vadrouille à travers Paris par une grise journée juste dimensionné pour un ciné coolos…. Le résultat a été un peu décevant à vrai dire, une descente non pas aux enfers, n’exagérons rien mais quand même, quelques bonnes idées, ces rencontres ce recul à prendre par rapport à sa vie, se confronter à son passé, difficile question qui mérite d’être mise à nue, terrible bande originale que je ne tarderai pas à récupérer, croyez moi, un Bill Murray pareil à lui-même, le sourire absent et cette fibre et ces expressions qui font de lui une anti-icône qui me va bien mais par contre le scénario était un peu pauvre pour tout dire, des longueurs et une fin terriblement décevante, en fin de compte on reste sur sa fin car on a le sentiment que ce n’est pas abouti alors que la matière première était là, en suspension, de terribles petites scènes avec ses anciennes femmes, ceux qui l’ont vu comprendront que la scène du portable avec Lolita vaut son pesant de cacahouettes et plus…. Les rapports entre Winston et le « docteur » bidule et la jolie blonde sont semblent-ils sans équivoque alors que Ron et Don n’ont en commun qu’une vieille photo qui au réel a bien vieilli, les carottes surgelés ne sont pas du meilleur goût quand à l’Ethiopie et sa musique agréable

Donc voilà, un film en demi-teinte dont on sort quand même un peu déçu…

Le site du film ici

Pour la BO, c’est ici

Les bienfaits de la colère

  

Que dire de ce film avec Kevin Costner et Joan Allen, qu’il n’a pas de rôle, qu’elle a de la classe et un certain charme malgré son sempiternel verre à la main, que ces filles sont exquises à souhait, la danseuse étant m’a préféré, qu’il n’y a pas grand-chose à retenir au final de ce film mi figue mi raisin qui passe avec quelques lenteurs, on l’a déjà oublié en sortant. D’ailleurs je serai ravi que l’on m’explique le sens caché de ce film car je ne l’ai malheureusement pas trouvé. Certes la vie avance et les changements arrivent mais de qui dépendent-ils, à part soi ? la vanité rentrée, l’alcoolisme éliminé les sourires réapparaissent et la cohésion et le soutien de tous revient mais pour quoi pour qui, on ne le saura jamais…

Bon enfin, je ne vais pas épiloguer, je crois que vous avez amplement compris que je ne vous conseille pas de vous embarquer vers ces rivages …

Pink Floyd - The Wall d’Alan Parker

Eh voilà j’ai bien fais je crois d’emprunter à Mister XY son petit DVD des Pink Floyd, j’avais soit complètement oublié soit versé dans l’euphorie extrême, quoiqu’il en soit, ce petit bijou est encore relativement en phase et on est toujours quelques peu déconcertés par cette avalanche de sons et d‘images d’impression et de surréalité toujours aussi parlante. Le délire est là, on se retrouve au cœur de cet étonnant voyage qui vous emmène dans une réalité pas si éloignée…

 L’animation est toujours aussi marquante, elle est bien là pour nous commenter les errements du passé, on ne s’y trompera pas, une très bonne redécouverte que j’espère vous redécouvrirez tranquillement avec un peu de son, nécessité oblige….

UN petit article sur Wikipedia…

 Quelques sites de fans ici et là par exemple et une fiche technique… en PDF