BLOG CULTUREL
Crustacés et coquillages
Un bon petit film bien sympathique, pas prise de tête avec quelques quiproquos marrant, des personnages amusant, une bonne brochette dacteurs que lon suit avec plaisir, Gilbert Melki, Jacques Bonnaffé, Valéria Bruni-Tedeschi et Jean-Marc Barr pour els plus connus. Bonnaffé a quelques scènes extraordinaires, il est sincèrement excellent, lépisode du buisson notamment ainsi que des apparitions inexpliqués Melki en père un peu perdu touchant, Valeria en hollande libérée aime les avions qui passe au ciel levant
Rien dextraordinaire sauf à dire ce qui nest pas des plus simple que vous allez passer un agréable moment pleins de sourires et sans lourdeur la détente assuré surtout si vous adhérez à leur chanson
Des hommes, des femmes en quête deux-mêmes au soleil de la provence
Million Dollar Baby
Encore une fois, à la suite de « Mystic River » notamment, Clint Eastwood signe un très très bon film, loin des canons classique.
Sans faire de concession, il va au bout de son histoire emmené par une Hilary Swank accompagné dun très bon Morgan Freeman et de Clint lui-même dans un rôle taillé sur mesure. Des caractères trempés dans la vie, où le respect, la culpabilité, lendurance sont des valeurs palpables.
Le monde la boxe est essentiellement un prétexte, bien choisi par les circonstances ; la Nouvelle de F. X Toole (Rope Burns) permet daborder tout à la fois lAmérique, le rêve américain, la filiation, la famille et ses déroutes, le rôle de la religion, la morale, léthique, tout en gardant en ligne une maîtrise parfaite du scénario
Pour plus de détails, vous pouvez lire les critiques présentes sur le journal Le Monde (plutôt pour les abonnés), Télérama, Arte avec Julien Werter,
Les Cahiers du Cinéma permettent également davoir une approche assez pertinente dans le n° 599 de Mars 2005.
Un très bon film à voir absolument .
Le cauchemar de Darwin....
Hubert Sauper, nous dévoile un monde à connaître, celui qui borde les rives du lac victoria, en Tanzanie, lieu dintroduction de la Perche qui a dévoré en quelques décennies la majorité des quelques 200 espèces qui étaient présentes dans le berceau de lhumanité. Histoire douloureuse, drame écologique ; pas seulement, le drame humain est là, criant de vérité, alors que la famine fait rage quelques uns engrangent les bénéfices dun commerce qui devient honteux au fil des années, les perches, dépecées dans lusine locale sont exportés vers une Union européenne peu regardante où elles arriveront dans vos assiettes au prix des morts de famine. Des avions et des pilotes irréels qui attendent leur cargaison semi-préciseuse abusant pour 10$ des femmes qui se trouvent à proximité, un gardien de nuit payé 1$ la nuit rocambolesque, il chasse lhomme, le voleur avec des flèches empoisonnées ; les enfants sont délaissés abandonnés à la colle, cest la version bad trip de la conquête de louest au XXIème siècle avec ces horreurs sans nom, un très très bon documentaire quil est bon de voir pour savoir ce qui nous entourent le déroulement suit le cataclysme qui sécoule devant vos pieds, vos yeux, labsence de réelle proximité avec les gens permet de garder cette objectivité propre au documentaire qui par cette aspect renforce dautant ce sentiment de réel excellent en tout cas
Une critique de Julien Welter
De battre mon cur sest arrêté
Eh bien malgré lattente prolongé et la découverte après quelques recherches et aides dans ma bibliothèque de Breathe un des morceaux de Télépopmusik et une performance assez réussi de Romain Duris, jétais été bien déçu par le scénario assez vide au final dAudiard et Benacquista alors que je suis bon lecteur de ce dernier les personnages sont effleurés, le piano est certes plus quomniprésent sans ce que cela ajoute de beaucoup cela induit même le caractère inverse au final, la scène dentrée très réussie aurait pu être un des fils du film qui se perd dans des méandres sans réalité réelle un loser, oui et sa vie qui se déroule et le hasard fortuit dune rencontre, dun il qui se ballade permet quelque part à Romain Duris de se sortir de sa léthargie on y croit que modérément
Allez plutôt revoir « Sur mes lèvres » avec Cassel et Devos, elle ne fait quune brève apparition ici
Un peu déçu sur ce coup là .
Une critique de Julien Werter