BLOG CULTUREL
Je ne suis pas un homme d'Usumaru Furuya
Un manga d'Usumaru Furuya, adaptation libres d'un roman d'Ozamu Dazai en date de 1948 qui raconte la déchéance d'Yozo ObaUsumaru Furuya en mal d'inspiration tombe par hasard sur un journal intime en ligne et commence a le lire accroche par la première phrase "il y a eu trop de honte dans ma vie"Le récit nous plonge rapidement dans la vie d'Yozo Oba, un jeune riche qui sous la patte de son père n'arrive pas a être ce qu'il est réellement et qui fait semblant tout le temps, marionnette sans conscience qui n'a pas d'état d'âmeEntraîné dans les méandres de la vie et d'une spirale qu'il ne maîtrise pas il va devoir affronter des situations complexes, sa famille se détachant de lui en lui coupant les vivres puis en le repoussant. Il n'a cure de rien ni personne mais son sourire enjôleur le sauve, jusqu'à quand ? Finalement heureux, une ombre plane sur lui et sa carrière de mangaka et les circonstances vont le plonger dans un nouvel enfer sans fin. Une spirale ou la drogue entrera finalement elle-aussi en ligne de compte ce qui ne gâche rien...Un récit étonnant en 2 tomes d'un homme qui n'est plus que l'ombre de ce qu'il n'a finalement jamais été, un véritable gâchis a tous les points de vue. Un manga à lire rapidement qui vous happera
Le décalage de Marc Antoine Matthieu
Nous voici réparti sur les chemins de traverses avec un album assez exceptionnel de par le sujet traite mais également la manière de le traiter et les artefacts utilisés qui en feront sans aucune doute un album qui marquera son temps ce qu'à d'ailleurs bien noté du9.org (http://www.du9.org/chronique/le-decalage/) avec une des belle chronique de Jessie Bi (comme toujours d'ailleurs), on a d'ailleurs un peu l'herbe coupée sous le pied après ...On retrouve notre héros (anti-héros d'une certaine manière) Julius Corentin Acquefacques au prise avec un décalage spatio-temporel qui le met dans une position d'observateur et qui plonge du coup les autres personnages dans le désarroi. Ceux-ci décidant alors de partir à la recherche, la découverte de ce monde inexploréeUne histoire étonnante, des planches superbes, une scénographie repensée, une œuvre qui sort la bande dessinée de sa posture statique et où l'on peut envisager les possibles associés à l'artiste, l'imaginationEn un mot un album a découvrir même s'iĺ demande un peu d'historique sur les chroniques de Marc Antoine Matthieu
L'œil de la nuit de Vanoli
Je connaissais Vanoli par la Clinique et son dessin au noir impressionnant.Avec l'œil de la nuit, on est dans une œuvre qui va au-delà de la bande dessinée de par le thème traité et si l'album est beau, il n'est pas forcément aisé d'approche aussi je le recommanderai aux puristesPour se donner une idée assez précise, il est important de lire la critique du tes bon Du9.org qui indique notamment :"Un père, un fils, habillés de noir et portant de quasi «pilgrims’ hats»,[1] discutent de cette île au-delà des eaux sombres, décrite par des mots gonflés d’affections craintives et d’oublis aux troubles éloquences. Semblant d’une spiritualité qui s’éprouve, ces deux «il» à deux âges sont comme les colons aux frontières d’un nouveau monde qu’ils doivent comprendre pour y vivre. Mais, comme ce continent américain, ce monde n’aura de nouveau que ce l’on osera y découvrir pour y apprendre et y vivre différemment. Être au monde, n’être qu’au monde, serait alors moins de naître que de renaître après avoir vu la nuit intime de la conscience consciencieusement, et pouvoir dire je sais la voir, elle m’appartient et non l’inverse."Je vous laisse lire la suite sur http://www.du9.org/chronique/loeil-de-la-nuit/
L'étincelle, l'enfance par Park, Tae-ok et Choi, Ho-cheol
Une bande dessinée sur une figure méconnue de la Corée dans une période qui se situe dans les années 1959 et suivantes où la Corée est victime de cette impitoyable guerre fratricide qui a ravage les deux camps et où l'on retrouve la famille de Jeon Tae-il en prise avec les difficultés économiques delà périodeSon père est un tailleur semble t-il assez doué manuellement mais Qi n'a pas forcément le sens des affaires ou plutôt il se fait rouler dans la farine par des escrocs et sombre rapidement dans les affres de l'alcool. Sa femme est impuissants dans cette dégringolade souffrant et étant naturellement fragile. L'avenir de Jeon Tae-il est compromis lui qui doit interrompre l'école pour subvenir aux besoins de sa famille et notamment à son petit frère et a sa petite sœur d'abord dans sa ville natale mais les circonstances ne sont plus très favorable, il essayera de rejoindre son oncle a pied...Une épopée qui trace la vie, les choix et l'esprit qui anime Jeon Tae-il dans cette enfance qui l'a bien vite projeté dans le monde adulte sans que les perspectives d'avenir soient des plus encourageantes...J'attends de lire la suite avec impatience....
12, la Douce de François Schuiten
Une bande dessinée qui date maintenant, elle est de 2004 mais qui reste néanmoins actuelle de par le sujet abordé. En effet, a travers l'histoire de Léon Van bel, le mécanicien de la belle Douce, une locomotive a vapeur qui a bel et bien existé se joue le passage du monde de la valeur a celui de l'électricité.Léon van Bel va essayé de sauver à tout prix son amour, sa belle et douce endormie qui si elle a bien existé était vouée à disparaître à l'aube d'un monde nouveau.L'aventure peut alors commencer ou Léo Van Bel part a la recherche su cimetière des trains, aidé, suivi par une femme et en passant par le téléphérique ce nouvel instrument de la communication moderne.On est loin de l'univers du rail pour qui la robustesse et la vitesse sont au cœur de tout, le temps du câble et de l'aérien est tout autreUn état de fait, le symbole du passage d'un monde a un autre de la vapeur a l'électricité et plus encore la perspective d'autant plus vrai aujourd'hui de l'obsolescence programmée qui est devenu une mécanique sans finUne très belle danse dessinée ou tout est en contraste avec des planches toujours aussi soignées et belles, assurément on a toujours plaisir à se replonger dans les mondes de SchuitenOn retiendra egalement de Schuiten, sa passion pour les corps, son attention toute particulière sur ces objets du passé qui façon e l'avenir, ces objets qui sortent de l'espace temps pour nous donner à penser à imaginer tel la douce et Schuiten de dire à travers Victor Hugo que : " le futur est une porte, le passé en est une cléPour continuer la ballade : http://www.12-ladouce.com/fr/la-realite-augmentee.htmlUne interview : http://m.youtube.com/#/watch?v=M6fSteXVfaQ&desktop_uri=%2Fwatch%3Fv%3DM6fSteXVfaQ