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Le poids du papillon Par Erri de Luca

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20140311-072808.jpgVous qui connaissez ou ne connaissez pas ce merveilleux écrivain qu'est Erri de Lucca, vous avez la chance avec Le poids du papillon de le découvrir ou le relire à travers un conte sublime, tout simplement.Une histoire comme on aimerait en lire plus souvent car elle belle tant dans la manière dont elle, est écrite, contée et par l'histoire elle-même. Imaginez dans les alpes, italiennes par exemple, un domaine montagnard encore reculé, l'époque est entre aujourd'hui et hier, et voici un roi qui se présente à vous, pas n'importe lequel car il est chamois et il est Inde ces êtres majestueux, sa suprématie est établie et il est hors norme, hors temps. S'avère lui a été enlevé par un chasseur naguère, sa sœur par un aigle l'autre prédateur.Et face à lui un homme, un voleur comme il aime à s'appeler, un de ces hommes d'avant qui est revenu vivre en montagne, seul dans une cabane isolée. Un homme qui approche maintenant de la soixantaine et qui sent le temps peser sur lui, il aimerait attraper cet être majestueuxUne histoire sur la vie d'un animal, d'un homme, l'échappement et la croisée de deux destins qui sont liés et tracer dans les lignes d'éternité. Et pourquoi donc ce titre, le poids du papillon ? C'est vrai que cela paraît insolites inadapté et pourtant ce papillon blanc qui affleure, effleure, se pose sur le chamois est cette plume, cette balance qui pèse et fait la différence dans la balance du temps, des dieux.Rencontre pure entre l'homme et la nature, la montagne et sa solitude, son âpreté et le désir de vivre, d'être et d'apprendre de ses erreurs.Plongez vous dans centres bel œuvre poétique

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La postérité du soleil d'Albert Camus

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Avec Albert Camus, on se plonge lorsqu'il se retrouve avec René Char dans un autre temps, celui de l'avant sa disparition bien sûr, celui de l'après guerre, il y a aussi cette sale guerre qui reste en fond et puis les combats qu'il a pu avoir avec Sartre, cette incompréhension de lui, de son oeuvre également
Dans la postérité du soleil, un texte qu'il réalise avec avoir terminé l'Homme révolté, car auparavant, il ne peut pas, il est tout absorbé dans ce travail gigantesque.
En quelque sorte, un temps de pose,  un temps où il arrive à sentir le sens profond des photographies d'd'Henriette Grindat car la postérité du soleil c'est à la fois un peu de Char, d'Albert Camus et d'Henriette Grindat.?La Postérité du soleil est née de l'amitié qui lia après la Libération Albert Camus et René Char. La correspondance des deux écrivains fait plusieurs fois allusion à ce projet de « livre sur le Vaucluse » ? cette chère terre du Midi, baignée par « la lumière de vérité » où prit source la poésie de Char ?, qui serait la trace fidèle de leur fraternité.
Ils en escomptaient une « joie durable »? peut-on lire sur FabulaRené Char ne voudra rien toucher aux textes de Camus, il entamera le champ par un poème et le terminera par une postface. Au coeur, vous retrouvez les photographies d'Henriette Grindat magnifiquement illustrées par les poèmes en prose d'Albert Camus.
Magnifiquement, oui car à la lecture simultanée des photographies, c'est le texte qui apparaît le plus simplement possible, c'est celui pour lequel il y a cette merveilleuse énergie, de celui-ci et de celles-là se dégage cette beauté intemporelle, celle de la Sorgue et de ses environs ; celle de la nature éternelle et puis celle des lieux, cette plongée dans les hommes qui les ont habités, ces silhouettes qui ne sont plus mais que l'on peut apercevoir à travers les mots ; un univers à part entière dans lequel, on s'identifie, on se retrouve presque naturellement.
Immortalisant alors la postérité des lieux et des hommes qui l'habitent dans le jaillissement du sublime que seul le noir et le blanc, dans toute sa palette de nuances de gris déclinés à l'infini parvient à rendre intemporel, donc immortel, seulement émotion, juste beauté hors la boucle du Temps qui divise et laisse une empreinte, la jeune photographe fut adoubée par les deux hommes et Camus composa alors un poème en miroir des clichés?. indique Le littéraire"Un dieu sourcilleux veille sur les jeunes eaux. Il vient du fond des âges, porte une robe de limon. Mais sous la lave de l'écorce, un doux aubier... Rien ne dure et rien ne meurt !
Nous, qui croyons cela, bâtirons désormais nos temples sur de l'eau."Il vous faut lire les textes, vous imprégner des photographies et puis vous laisser aller tout simplement, vous laissez entrer dans cette belle oeuvre dans la très belle et classique collection Gallimard.
Et pour continuer, rendez-vous sur le site de Gallimard par exemple et écouter l'amitié entre rené Char et Albert Camus
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