Cow-boy de Benoît Mariage
Enfin, c'est peut être beaucoup de dire cela, mais enfin on atteint ici des sommets de "glauquitude" si l'on peut dire avec quelques passages humouristiques mais il faut les trouver... Mais c'est surtout le sujet qui est déprimant, la Belgique aujourd'hui on le sait n'est pas épargnée par les crises politiques successives avec les flamads. Ici, Benoît Mariage se penche sur la crise de la quarantaine chez un journaliste qui finalement a perdu sa vie, gâché son couple qui a perdu ses idéaux, que dire d'autres... Seule une idée, une vieille prise d'otage réalisée 25 ans plus tôt lui donne un espoir et va être, pour lui, le déclencheur, ce qui va le sauver et par la même son couple et sa vie. Il se lance dans cette entreprisemi-farfelue mi -je-ne-sais quoi avec deux acolytes ayant un accent typiquement bruxellois à couper au couteau, deux "fieu" bien de là-bas et part à la recherche de Tony Sacchi le preneur d'otage de l'époque qui n'est autre que le grandiose Gilbert Melki , du bus de la prise d'otage et des otages eux-mêmes pour tourner le film de l'après, de la délivrance psychologique, pour se délivrer...
dans le même temps son couple vacille de plus en plus avec des passages amusant lorsque Julie Depardieu fait appel au "maître de l'intuitif" pour faire avaler à jules le chat une gellule, une rencontre avec un "psycho-thérapeute" du visage qui lui explique son couple, sa vie en quelques coups de stylo...
Son film tourne à la bêtise et au non sens, il n'y a rien à filmer et la vie de la Belgique choisit est celle du gris, de la déprime et de vies pour la plupart ratées ou presque...
Je me demandais comment ce genre de film pouvait sortir sur nos écrans et même être financé tellement c'est nul tout simplement.... alors je ne vous conseille franchement pas de venir y jeter un oeil, préférez la nuit nous appartient, MyBlueberry night, de l'autre côté, c'est en tout cas ce que je vais m'empresser de faire dans les prochains jours pour respirer un peu....