Le samourai et le cercle rouge de Jean-Pierre Melville
Dans le cerle rouge (1970), on retrouve un Bourvil dans un rôle que l'on ne lui connaissait pas, un commissaire qui traque Gian Maria Volonté bandit qui se fait la malle et croise sur son chemin Alain Delon, sortant à peine de prison, un concours de circonstance (la superbe Plymouth Fury III 1966) lie ses deux hommes d'une amitié indéfectible et ils décident de monter un des grands hold up de la place Vendôme et s'associe en cela à un ancien flic, Yves montant en ancien flic complètement sous l'emprise de l'alcool mais qui se réveille et devient l'homme d'un jour.
Un bon vieux grand polar français comme on les aime, avec des acteurs hors pairs comme on en fait presque plus
Le samourai, dans la même veine, on retrouve un Alain Delon dans sa jeunesse avec la force et la froideur qui caractérise le véritable samourai, homme solitaire et indépendant, tueur à gage professionnel qui accompli son travail sans se poser la moindre question avec force et brio mais dans ce milieu tout le monde n'est pas comme lui, d'autres ne jouent pas le même jeu... son alibi est en béton armé et lorsque il plonge ses yeux d'un bleu d'acier dans ceux d'une pianiste le monde n'existe plus...
"II n'y a pas de plus profonde solitude que celle du samouraï; si ce n'est celle du tigre dans la jungle, peut-être..."